Le mot de Max Gallo

Publié le 26 février 2009 par Bernard Carlier

 

Extrait d’article du point.fr

INTERVIEW - Max Gallo : “Il suffit de quelques jours pour que la barbarie rejaillisse”(…)Qui sont les ventres dorés et pourris de notre époque ?

Tout le discours politique est fondé sur cette opposition entre ventre creux et ventres dorés, qui sont souvent, en effet, des ventres pourris. Quand on dit que des milliards ont été donnés aux banques, certains répondent : “Et rien pour les autres !” Toujours selon une structure binaire. On peut ajouter les stock-options des patrons, les bonus des traders, les bénéfices de Total… tout ça est inacceptable d’une certaine manière. Cela renvoie dans notre imaginaire au mépris exprimé par Marie-Antoinette, quand on véhicule l’idée que, devant des officiers monarchistes, elle aurait dit : “Ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche.”