Abécédaire : Z comme Zao

Publié le 27 février 2009 par François Collette

Hommage à André Malraux (1976)Huile sur toile (triptyque, 200 x 524)

L’œuvre multiforme de Zao Wou-Ki (1920) est pour moi une véritable révélation car je n’imaginais pas qu’un Chinois ayant fait son apprentissage en Chine puisse peindre comme un occidental. Il est vrai qu’à peine arrivé en France en 1948, il se fonde dans le bain des grandes pointures de l’époque. Il fréquente immédiatement Emile-Othon Friesz (qui décédera un an plus tard) et Alberto Giacometti puis les maîtres de l’abstraction Sam Francis, Jean-Paul Riopelle, Pierre Soulages, Hans Hartung, Henri Michaux et Paul Klee dont le point commun est une vision tout à fait personnelle et “idéologique” de l’art pictural. Je ne sais s’il fréquente Gerhard Richter mais je perçois des traits communs dans certains de ses tableaux. Peut-être en savez-vous plus que moi.

Sans titre (1999)
Encre de Chine sur papier (59 x 59)

Au début des années 60, Zao Wou-Ki, parfaitement intégré dans son pays d’accueil, se lie d’amitié avec André Malraux qui l’aidera à obtenir la nationalité française. En 2002, il est élu membre de l’Académie des Beaux-Arts.

09.09.80 (1980)
Huile sur toile (60 x 73)