Paris (2008)

Par Juliea
Aujourd'hui, pour cause de Césars c'est Caro qui régale. Habitant à l'autre bout du monde il m'est difficile de me procurer les films français sortis dans l'année et Caro m'a gentiment proposé de rédiger ce billet sur Paris de Cédric Klapisch qui contient quelques scènes de danse et qui est nommé comme meilleur film entre autres.
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Paris
France, 2008
Réalisation : Cédric Klapisch
Chorégraphe : Catherine Martin
Ex-danseur, Pierre est malade du cœur, ses jours sont comptés s'il ne subit pas une transplantation. De son appartement, il regarde les gens passer et se demande quelle vie ils ont. Le film nous relate des bouts de vie d'une dizaine de personnes, leurs joies, leurs peines, leurs problèmes...
Ce qui nous intéresse ici, ce sont les séquences dansées, qui sont malgré tout assez nombreuses dans le film. On a droit à deux passages joliment chorégraphiés et interprétés, et d'autres correspondant plus à des scènes improvisées. Le cinéma français ne nous montre pas assez souvent de la danse, Paris rend ici un bel hommage à cet art. Ce soir a lieu la cérémonie des César, le film y est nommé 3 fois, dans les catégories meilleur film, meilleure actrice (Karin Viard) et meilleur montage.
Dès le générique, on découvre d'emblée que la danse va faire partie intégrante de l'histoire, avec un court passage de Romain Duris sur scène, en tenue de music-hall. L'air du générique est Munivers de Paris de Kraked Unit.

Ensuite, Pierre (R. Duris) regarde de vieilles photos et une pellicule. Sans changer de musique (Seize the day feat Charlotte Savary de Wax Tailor), on découvre les images de cette pellicule, en retrouvant celles du générique, ambiance music-hall, mais avec une séquence dansée plus longue cette fois.


















L'autre séquence chorégraphiée a lieu dans l'appartement de Pierre, lors d'une petite fête organisée par sa sœur. Les invités sont en grande majorité des danseurs. L'ambiance générale est plutôt sympa, lumière tamisée, avec ces danseurs toujours en mouvement en background. Trois d'entre eux entrent en scène, en plein milieu du salon, et exécutent quelques pas de danse. C'est fluide, presque langoureux par moment, naturel aussi, on sent que les acteurs prennent plaisir à danser. Et ça donne une très jolie scène au final. Le thème choisi est Coming home baby de Quincy Jones & His Orchestra.



























En plus de ces deux scènes chorégraphiées, on peut voir aussi d'autres moments bien rythmés, notamment Elise (Juliette Binoche) improvisant une petite danse, sur le Louxor j'adore de Katerine. Plus loin dans le film, elle fera un petit striptease pour Jean (Albert Dupontel), avec en fond sonore le bon choix de Sway de Rosemary Clooney.
Roland (Fabrice Luchini) et Laetitia (Mélanie Laurent) ont aussi leur moment dansé, c'est agréable et l'alchimie prend bien entre les deux personnages. Le morceau utilisé est Land of 1000 dances de Wilson Pickett.
Et puis, sur la fin du film, Pierre apprend la danse du pogo à ses neveux et nièces. C'est amusant et à la fois super triste, Pierre ne possédant plus tant d'énergie et de dynamisme... Morceau musical utilisé pour cette séquence: I don 't give a F!! de ARDAG.



Pour écouter les morceaux de la bande originale énoncés plus haut (et tous les autres), il suffit de cliquer sur ce lien.
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