Ne dites jamais à quoi bon?

Publié le 28 février 2009 par Nellym67

Le titre de ce billet est une citation de Paul Valéry ( Regard sur le monde actuel), que l'on retrouve dans le texte "En guise d'avant propos" du livre L'Europe, cette emmerdeuse, très beau texte de mon cher et regretté ami Daniel Riot, décédé aujourd'hui.


Si c'est à lui que je dois tous ces mots qui s'enchaînent sur ce blog depuis quelques mois, ces mots qui traduisent tant de convictions, d'illusions et d'espoir, c'est parce que c'est le premier à m'avoir encouragée... C'est lui qui m'a montré à quel point les mots se partagent et sont une chance pour ceux qui veulent vraiment changer le monde, donner des impulsions, poursuivre l'idéal de justice... et ouvrir leur regard en direction d'un monde plus large tourné vers l'Europe surtout, et vers la personne toujours.


Des lettres aux mots, des mots aux textes, des textes aux combats... il n'y a à chaque fois que quelques pas que Daniel Riot a toujours effectués avec passion, dans toute sa carrière de journaliste, d'écrivain, de commentateur, prouvant que la génération des combattants ne doit jamais s'essouffler. Un exemple pour moi depuis le jour où je l'ai rencontré. Un exemple pour tant d'autres, mais je ne peux parler qu'en mon nom, celui de quelqu'un qui a beaucoup de peine, de tristesse mais à qui il reste une partie de cette énergie que Daniel partageait si généreusement.


A lire sur Relatio : le texte de René Eckhardt, vice Président du Cercle Relatio.
Quelques mots encore de Paul Valéry, extraits de La Palme :

[...]

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De Victor Hugo ( Correspondance , 1814 - 1848) :
" Pourquoi donc avons-nous des pieds et non des racines, si nous sommes fixés comme de misérables plantes à un point que nous ne pouvons quitter."
Et puis quelques mots de Daniel, présentant l'aboutissement de ses projets qui lui tenaient tant à coeur et qui devront perdurer :


Les mots qui se partagent ne font pas diminuer la peine, mais ils lui permettent d'accepter, et de faire une pause...
et de penser à Caroll, à tous leurs proches...

Et puis, je n'ai pas eu le temps de lui dire MERCI POUR TOUT.