Bilan sur les atouts et faiblesses de la loi sur l'autonomie des universités

Publié le 02 mars 2009 par Actualitté
Vingt universités ont été choisies pour passer sous le cadre de la loi sur l'autonomie des universités (LRU). Après les premiers temps passés, il est déjà l'heure d'un petit bilan. Votée en août 2007, la loi touche notamment l'université Pierre-et-Marie Curie (UPMC).
Selon son président, Jean-Charles Pomerol, il n'y a pas à revenir sur cette initiative du gouvernement. Le problème se situe autre part et notamment au niveau des moyens qui ne suivent pas. Son université perdrait ainsi cinq millions d'euros et 400 postes.
Les critères du nouveau système d'attribution des moyens, Sympa, sont à revoir. Il ne permet pas d'offrir une vision suffisamment pointue des besoins spécifiques de chaque université. Résultat, il faut négocier avec le ministère pour obtenir l'argent manquant.
Pour le moment, chaque part d'autonomie est une bataille. Quand le ministère accepte de lâcher du lest, c'est le rectorat qui s'empare du dossier... Il reste beaucoup à faire pour que les contrôles administratifs soient moins présents dans le fonctionnement de l'université. Dans l'état actuel des choses, il faut passer par le ministère, voire le rectorat, pour chaque décision d'importance.
Cependant, revenir sur l'ensemble de la loi n'est pas une bonne idée. Il s'agit surtout de gagner petit à petit une autonomie juste et dont puisse bénéficier l'utilisateur final : l'étudiant...