Je ne vais pas vous parler de l’histoire, vous n’avez qu’à le lire (c’est rapide) ou googleliser un petit peu .
Un conte: Un père, une mère, leur fille. Tous des pêcheurs. Tous des victimes du mensonge ou du jugement de l’autre. Tous un sacrifice potentiel.
Le livre dit ” Un bonheur appelle à lui deux malheurs”. Où se trouve le bonheur dans Syngué Sabour ? Il n’y a que des malheurs… Si, il y a un bonheur. Une vengeance ultime, colérique, bestiale. Celle de l’homme. Une vengence humaine, celle de la bête, voulais-je dire…
Le malheur d’être femme.
Que faire ? Oui, cela existe. Les contes sont vrais, regarde ! Ils se réalisent toujours, surtout quand ils ne finissent pas, ou mal.
Syngue Sabour. Il n’y a pas que les femmes qui souffrent. Le faible souffre, c’est une victime. Jusqu’à ce qu’il apprenne à mentir lui aussi et manipule, comme cette femme, obligée.
Je garde en moi cette pièce, ce lit, ce rideau vert, ce colyre, cette plume… Où est-elle la plume. Qu’est-elle devenue, cette marque page ? Violemment virev(i)oltante, comme l’histoire de ce livre.
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