« Je ne connais pas un autre endroit dans le monde où l'on fasse cela », confie Richard, qui accorde là un certain confort aux étudiants. Ces derniers peuvent en effet se rendre à un cours par semaine, en direct, et assister aux autres, ceux de l'année passée depuis leur ordinateur n'importe où ailleurs.
Selon lui, cette méthode permet de dynamiser l'enseignement de l'informatique : quand on a une passion pour ce sujet, voire un certain talent, on trouve peut-être inadapté le cadre scolaire rigide. Et d'espérer que cette méthode motivera plus encore les élèves qui s'ennuieraient en classe.
Mais en outre, la diffusion sur YouTube permet au monde entier de profiter de son enseignement et l'on consulte ses cours depuis l'Afrique, la Chine, l'Inde ou l'Iran et l'Arabie saoudite. En permettant l'accès à ce contenu pédagogique pour des personnes qui n'y auraient pas autrement eu accès, Richard estime faire plus encore son travail de prof.
Si des universités comme Stanfort ou Berkeley voire le MIT publient déjà des centaines d'heures de cours sur YouTube, jusqu'à présent, l'initiative de Richard est une première en Australie...