Alvaro Uribe, Dossier de l'attentat, éd. Verdier

Publié le 06 mars 2009 par Slal

Paris, mars 2009
Alvaro Uribe, né à Mexico en 1953, est nouvelliste, romancier et essayiste. Son écriture est particulièrement soignée, servie par un style classique désormais donné en exemple. Après des études de philosophie à l'université nationale, Alvaro Uribe mène une carrière de diplomate (en particulier en France) et d'éditeur. Il commence par publier des nouvelles puis, en 1995, publie son premier roman : La loteria de San Jorge, né d'une expérience en Amérique centrale aussi cruelle que désenchantée. Pour son roman El taller del tiempo (L'atelier du temps), il obtient le premier prix Antonin Artaud en 2003. Dans Expediente del atentado (2007), il traite le sujet toujours complexe du complot et du pouvoir. Dans L'autre moitié, il écrit des essais très personnels sur des écrivains qui l'ont marqué.

Interview à venir...


Qui a voulu tuer Porfirio Díaz : un fou, un ivrogne ou un anarchiste ? Le saura-t-on jamais, puisque l'agresseur, Arnulfo Arroyo, est mort quelques heures après l'attentat dans les locaux de la police. Mais qui l'a éliminé ? La foule en colère - comme on veut le faire croire - ou un groupe de sbires ? Et dans ce cas, quelle est la main secrète qui a armé les tueurs ? D'ailleurs, au final, a-t-on vraiment voulu assassiner le président ou s'agit-il d'une manipulation qui a échappé à ses propres instigateurs ? Mille questions agitent la société mexicaine en ce dernier trimestre de l'année 1897, après l'attentat raté qui a marqué le défilé du jour de l'Indépendance...
Dossier de l'attentat, inspiré d'un événement réel, permet à Álvaro Uribe de composer une intrigue politico-policière haletante qui dépeint avec brio la vie à Mexico entre deux siècles, dans un voyage qui part de la plus grossière des cantinas pour aboutir au palais présidentiel.
Chronique qui met à jour l'opacité manoeuvrière entourant le régime de Porfirio Díaz, le roman évoque aussi clairement, en manière d'apologue, le Mexique au présent : l'enchevêtrement des réseaux de pouvoir, le rôle de la presse, l'action de la police et le poids de la raison d'État.
traduit de l'espagnol (Mexique) par Marie Cordoba.
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