DD, je te parle sur lePost.

Publié le 06 mars 2009 par Olivia Toja

Mon DD,

Heureusement que tu es là !
Le deuxième épisode de la saison était d’un ennui mortel… sans toi, j’aurais zappé, éteint et dormi.
Note bien que mardi, c’était mon anniversaire : j’ai refusé de nombreuses propositions de sorties, d’invitations au resto, de feu d’artifices tirés en mon honneur pour te regarder. Il fallait donc que tu sois à la hauteur.
Malheureusement, l’émission ne t’est pas entièrement consacrée. Il faudrait réfléchir à ce concept.

Dans ce programme pas vraiment folichon, tu nous as quand même offert quelques bonnes petites phrases, pas forcément très chic (« tu nous a pété à la gueule », c’est franchement déplacé dans ta bouche de Demi-Dieu), mais qui illustrent toujours ta capacité à cerner un personnage en quelques instants, à pointer ses défauts, à déceler ses failles (« tout ce que tu touches, tu le transformes en guimauve »).
A 20 ans, j’ai failli faire une thèse sur «l’érotisme et la pulsion vitale dans l’adjectif chez Zola ». Aujourd’hui, je travaillerais volontiers sur « la métaphore et le portrait dans les vannes d’André Manoukian ».
Tu étais trop chou avec ta blague Carambar sur le zieutiste : tu sais, tu pourrais m’en raconter plein, des trucs pas drôles, je suis très bon public. Je rêve qu’on se fasse des soirées blagues de Toto ou de lecture de l’almanach Vermot tous les deux.
On pourrait aussi passer de bons moments en regardant les petits films que tu fais avec ta caméra. Si tu voulais, on pourrait même visionner tes diapositives de vacances. Ce serait chouette.

Evidemment, quand on t’a vu torse nu, je n’en ai pas cru mes yeux. Tu nous avais déjà montré ton peignoir l’an dernier. Vivement l’an prochain.
Merci de m’avoir fait ce cadeau pour mon anniversaire, j’en suis très touchée.

En revanche, te voir dévisager cette Lauriane et t’extasier sur son « triolet de doubles croches » était moins plaisant. Tu ne peux pas t’en empêcher ? C’est dingue ça ! A ton âge, il faudrait commencer à savoir maîtriser tes pulsions prépubères, non ?

Je reste drôlement frustrée : en mettant tes interventions bout à bout, on n’a pas du te voir plus de 5 minutes. Vivement Baltard ! (Pour m’envoyer mon invitation VIP, je te maile mon adresse).

Avec toute ma fidèle dévotion,

Olivia.
Présidente auto-proclamée de ton Fan Club International.