D'ailleurs, après une conférence plénière des présidents d'université, il semble bien que l'on aperçoive le bout du tunnel et un communiqué optimiste, titré « Vers une sortie de crise », fait état d'une confiance relative pour l'avenir. « Sur le statut des enseignants-chercheurs comme sur les moyens humains des universités, les présidents ont considéré que les conditions du dialogue étaient en cours de rétablissement et les avancées sérieuses », estime la CPU.
Ces deux points auraient été particulièrement pris en compte par la ministre qui aurait ainsi « fait énormément pour sortir de la crise et nous entendre », explique la porte-parole, Simone Bonnafous, à l'AFP. Pour la ministre : « Il faut que le nouveau statut des enseignants-chercheurs permette de fixer des règles, un cadre protecteur qui permette de la discipline. »
Alors, tout le monde est heureux ? Il ne semble pas... Car les manifestations montrent toujours à quel point la mobilisation est importante. Beaucoup reprochent encore à la ministre d'avoir « brisé la recherche » et on attend encore les résultats finaux des discussions.