Brèves diverses

Publié le 07 mars 2009 par Objectifliberte

Destroying America -- L'administration Obama a laissé passer un amendement parlementaire qui en dit long sur la mentalité dominante dans les rangs démocrates. Selon le journal de l'université de Harvard:

Troubled financial institutions that recruit heavily from Harvard may soon face restrictions on hiring international students if they accepted federal bailout funding. Under a recently passed amendment to the federal stimulus bill, companies participating in the Troubled Assets Relief Program—a government financial-rescue plan implemented last fall—will face more restrictions in hiring H-1B visa holders, foreigners with at least a bachelor’s degree and “highly specialized knowledge” in a particular field. 

Décidément, Obama admire le modèle français... Pour le plus grand malheur de l'Amérique.

Rappelons que les immigrants à haut potentiel ont fondé ou co-fondé quelques menues compagnies, comme Google, E-Bay, Sun Microsystems, Intel, Yahoo, et des milliers de start ups moins connues dans des domaines divers et variés. S'attaquer aux fondamentaux  qui permettent à des étudiants étrangers de choisir les USA pour bâtir leur avenir, c'est détruire ce qui a fait de ce pays un si grand pays.

Vivement novembre 2012.

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Effets secondaires inattendus de la réglementation -- Pour ceux qui n'ont pas peur des longs traités de technique financière, John Mauldin explique, sur le blog de Barry Ritholtz, la mécanique perverse des techniques de notation d'agence appliquées aux fameuses "Mortgage Backed Securities": les effets de seuil s'appliquent aussi aux placements financiers, et la sous-notation des obligations toxiques ne fait pas de différence entre MBS subissant des pertes légères et MBS subissant des pertes lourdes, et que la moindre perte sur une MBS, du fait des accords de bâle, oblige les banques à réorganiser leur capital, ce qui empêche la liquidation desdits actifs toxiques.

There are AAA bonds selling at steep discounts that are composed of mortgages with 80% loan-to-value in 2005, a 7% interest rate, and 90+ percent performing loans. These loans are being called in as mortgagees take advantage of lower rates and refinance. And with Obama’s new proposed lower rates, even more of these loans will be refinanced. If you buy the loan at $.60 on the dollar, and it gets refinanced, you get an immediate capital gain of almost 50%! If it keeps on being paid, you get an effective rate of about 10%.

So, why wouldn’t there be a lot of institutions standing in line to buy such a dream investment? Because banks fear the danger that the security will get downgraded, just like the thousands of such instruments that have already been downgraded, and then their regulatory capital will be impaired. The technical banking term is that you would be screwed. So you don’t buy what would be a very good performing asset, because of the rules.

Un excellent complément à ma critique des accords de Bâle postée  il y a quelques jours

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Un peu de bon sens dans un monde hystérique -- Alors que les tribunaux appliquent le principe de précaution en oubliant tous les autres principes fondateurs de notre droit, l'académie de médecine, citée par Lomig, rappelle que par quel bout que l'on examine la question, les antennes relais de téléphone portable ne sont pas dangereuses. 

L'académie de médecine s'inquiète de ce que désormais, par application du principe de précaution, la moindre phobie irrationnelle peut empêcher la mise en oeuvre effective de nombre de progrès décisifs.

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Dégénérescence de l'état "social" -- La situation des DOM TOM est très complexe et ne se prète pas à des brèves, mais les exactions du LKP, milice communiste mafieuse et raciste, devant lesquelles l'état s'est honteusement couché, ne sont que l'aboutissement du stade ultime de décomposition de l'état, qui a oublié dans les DOM TOM plus qu'ailleurs ses obligations régaliennes pour se transformer en bien piètre "ingénieur social". Voici ce que j'écrivais en 2003, aux débuts de ce blog, sur ce processus de décomposition:

Lorsque l'état oublie son rôle dans l'application du droit pour se concentrer sur l'interventionnisme économique et social, il engendre un certain nombre d'effet pervers:


  • La crainte pour individu de voir ses droits de propriété baffoués sans possibilité de recours efficace va stériliser sa volonté d'investir, ou de faire fructifier son capital. (...)

  • L'inefficacité judiciaire créée des vocations à la délinquance. L'individu évalue son espérance de gain en fonction des risques encourus, et si cela ne contrarie pas sa morale personnelle, il choisira les voies de la spoliation si elles lui semblent plus prometteuses que celles du travail.
  • Plus l'état se donne le pouvoir de redistribuer le fruit d'importantes ponctions fiscales à telle ou telle catégorie, plus il créée d'incitation au lobbying pour appartenir aux catégories bénéficiaires de ces largesses. Il en résulte une prise d'importance excessive du rapport de force entre groupes de pression et donnateurs publics.
  • L'expression de ce rapport de force peut dégénérer si la justice se montre incapable de réprimer les violations des droits de propriétés qui en résultent, ce qui conduit des groupes à privilégier l'action violente pour s'approprier des avantages que leur mérite propre n'aurait pu leur procurer. Mouvements pseudo-syndicaux violents, revendications communautaristes extrêmistes, terrorisme, prospèrent sur ce terrain fertile.
  • Plus ces comportements d'appropriation imméritée par pression collective sur l'état deviennent "légitimes" aux yeux d'une population anesthésiée par leur répétition, voire leur "normalisation", plus l'atteinte violente aux droits de propriété est légitimée dans l'esprit d'un nombre croissant d'individus. "Pourquoi pas moi si cela marche pour d'autres".
  • Et par conséquent, l'appareil policier-judiciaire se voit submergé par la constatation de nouveaux cas de violation de la loi, qu'il se donnera de moins en moins la peine de réprimer.

Par la faute d'un état qui ne sait plus les faire respecter, violer les droits de propriété d'autrui devient un mode d'accroissement de plus en plus ordinaire de son patrimoine. En contrepartie, c'est la nation toute entière qui s'appauvrit, celle des "travailleurs", comme dirait l'autre, celle des artisans, des commerçants, des petits entrepreneurs, des retraités, des salariés, et de la masse silencieuse des gens honnêtes contrainte de subir en silence cet inexorable déclin des valeurs qui ont fait notre prospérité.

Réduire, voire supprimer, des pans entiers de notre "welfare state", et réaffecter une petite partie de ces moyens dans l'efficacité et l'équité de notre police et de notre justice, ne serait non pas une régression, mais une immense source de progrès social.

Aujourd'hui, l'état se couche devant les terroristes du LKP, et accuse le Medef de guadeloupe de manquer à ses responsabilités. Partant de là, demain, à la Courneuve ou Vénissieux, il se passera quoi ? ----------