L’Archevêque de Paris, roi des machos ?

Publié le 06 mars 2009 par François Collette

Le Cardinal André Vingt-Trois, successeur de Jean-Marie Lustiger à l’archevêché de Paris, vient de se voir décerné un titre peu enviable pour une personnalité religieuse : macho de l’année 2008. C’est l’association féministe subtile et raffinée « Les Chiennes de garde » qui lui a décerné ce titre. Tout un programme qui me fait penser au célèbre film de Federico Fellini, « La Citta delle Donne » (1980) avec Marcello Mastroianni et Anna Prucnal.

Le Monseigneur est-il plus macho qu’un vulgum pecus simplement parce qu’en novembre 2008 il a sorti sur les ondes d’une station radio catho une phrase du style « le plus difficile est d’avoir des femmes qui soient formées. Le tout n’est pas d’avoir une jupe, c’est d’avoir quelque chose dans la tête”. Il n’a tout de même pas enfoncé le clou en parlant des blondes ! Tout le monde sait parfaitement bien que la hiérarchie catholique romaine – mais elle n’est certes pas la seule – est macho depuis des siècles par tradition. Pourquoi s’en prendre au pauvre André et pas, visons la tête, aux Papes successifs, sévères conservateurs du dogme ?

Ce truc machin est un vulgaire coup médiatique à l’approche de la Journée de la Femme ce 8 mars que tentent de s’approprier les associations féministes au bord de l’orgasme cérébral. Rigolo, pas sérieux. Quand aux deux accessits formant le podium, le fameux Cavanna et le vilain canard Eboué, c’est leur faire un immense honneur de les avoir placés là. A leur place j’en serais très fier.

Mieux vaut en rire car, c’est bien connu, tout ce qui est excessif est dérisoire. Vive les Femmes, les vraies sans complexe, et pffffffffffffft aux féministes de tout poil et de bas étage qui ont perdu leur guerre des sexes mais qui refusent de l’admettre.

  

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