ccc : Mon Everest !

Publié le 30 août 2007 par Nicolas Bard

Ca y est, je l’ai fait ! Finisher ! 86 Km, 4500 m de dénivelés positifs, 3 pays et 16 heures 45 minutes de course, 15000 calories brûlées.. 307e sur 1600 partants, voila pour les chiffres. Restent les émotions.

L’émotion du départ dans les rues de Courmayeur, au son de la musique de Christophe Colomb.

L’émotion des 3 premières heures de course, le long du balcon d’Arnuva, ou l’on regarde en face les Grandes Jorasses.

L’émotion d’un clair de lune à 2100 mètres, une fois parvenu en haut des Tzeppes.

L’émotion du passage à Trient, en Suisse. 114 habitants, dont 4 engagés dans la course et 100 bénévoles pour gérer le ravitaillement, l’un des plus gros de la course.

L’émotion des milliers de spectateurs, Français, Suisses, Italiens ou d’ailleurs qui, en pleine journée ou au milieu de la nuit, en pleine montagne ou au cœur des villages encouragent chacun de coureurs.

L’émotion d’une arrivée à 5 heures du matin dans les rues de Chamonix, sous les applaudissements des organisateurs et des premiers commerçants qui installent les premiers étalages du marché.

La CCC et à fortiori l’UTMB sont, vous l’aurez compris une course hors norme. Une organisation parfaitement huilée, par l’énergie de milliers de bénévoles et de toute une région mobilisée pour une course.

C’est un parcours exigeant, qui demande une excellente préparation, mais aussi beaucoup de force mentale, pour affronter les éléments : la nuit, le froid, l’altitude. Heureusement cette année, pas de pluie, ce qui nous donnait une motivation supplémentaire pour terminer une édition clémente en termes climatiques.

Pour ceux qui s’en sentent le courage, je ne saurais trop vous conseiller cette course. La CCC (Courmayeur Champeix Chamonix) pour commencer, 86 km qui une fois le statut de « finisher » acquis vous ouvre les portes de l’UTMB (Ultra Trail du Mont Blanc).165 km, 9000 m de déniv. positif. Considérée comme le « sommet mondial de la course nature ». Et objectivement la course la plus dure d’Europe. Pour moi, ce sera certainement l’année prochaine…Au départ c’est plus que probable, à l’arrivée, cela dépendra de mon entraînement et de ma volonté.