« HÉROÏNE ou COCA et COCAÏNE », un monde sans drogues !

Publié le 11 mars 2009 par Mj1729



« Coca » n’est pas cocaïne mais tout un symbole et pour le démontrer, le président bolivien Evo Morales a mâché une feuille de coca devant les ministres des 53 pays membres de la Commission des stupéfiants de l'ONU, réunis à Vienne mercredi, pour appuyer sa demande de retrait de la liste des substances interdites depuis 1961.

Quel rapport y a-t-il avec le sujet ?

Il n’y en a pas vraiment, mais c’est étonnant qu’une substance sacrée comme la coca soit interdite aux peuples andins, alors que les drogues comme la cocaïne circule aussi facilement sur les marchés internationaux de la drogue sans possibilités de les stopper, pas même l’ONU et Bruxelles qui s’y étaient engagés depuis dix ans pour une guerre pour plus jamais de drogues !

Alors le slogan « un monde sans drogues, c’est possible » !

Malheureusement non, car la majorité des dommages observés par la drogue proviennent des politiques menées, plutôt que des drogues elles-mêmes." Comment est-ce possible ?

« La guerre à la drogue a échoué » pas qu’en Colombie ou en Afghanistan, c’est ce qu’un rapport de la Commission des stupéfiants de l’ONU, en débat ce mercredi à Vienne, constate après dix ans de stratégies répressives.

Rien n’y ferra pour avoir essayer d’éradiquer en dix ans les champs de culture de pavot, coca et canabis de la surface du globe, malgré les promesses vertueuses des chefs d’Etat du monde entier en juin 1998, réunis au siège de l’ONU pour aboutir à « un monde sans drogues ».

La guerre de la drogue aura été très coûteuse pour pratiquement aucun résultat (une légère amélioration pour les Etats-Unis et la Grande-Bretagne qui ont durci leurs législations) comme en réfère le rapport publié hier par la Commission de Bruxelles sur les marchés mondiaux des drogues illicites sur la période 1998-2007, dont la majorité des dommages observés dépendent des politiques menées sur le terrain qui semblent plutôt complaisantes de la poursuite et de la libéralisation des drogues elles-mêmes, sans contraintes légales suffisantes.

D’après ce rapport officiel des experts internationaux, il ressort de ce dernier " le nombre d'usagers d'héroïne et de cocaïne a augmenté. Le nombre d'usagers de cannabis a probablement reculé. [...] Les prix au détail des drogues ont baissé principalement dans les pays occidentaux. Aucun élément ne permet de dire que les drogues sont plus difficiles à se procurer. [...] Il n'y a aucune preuve que le contrôle des zones de production puisse réduire l'offre ou enrayer le trafic de drogues illicites."

On peut dire que ce rapport fait pour le moins désordre dans une administration mondiale qui se prétend faire reculer le trafic et la consommation des drogues, c’est ni plus ni moins l’effet inverse qui s’est produit sur 10 ans.

En conclusion, la guerre à la drogue est non seulement inutile et coûteuse, mais en plus, elle favorise la corruption, la grande criminalité et la prise de risques sanitaires par les usagers, un seul bémol pour les politiques antidrogue à Bruxelles: le monde n'est pas prêt à se diriger vers une libéralisation. Ni les Nations unies, ni les Etats-Unis, ni l'Union européenne.

Il faut donc repenser sérieusement un nouveau moratoire sur la question politique de l’utilisation des drogues dans notre société partout dans le monde, il faut réévaluer la situation en travaillant un peu plus au forceps les lois antidrogue et les mesures de préventions insuffisantes auprès de notre jeunesse, de nouveaux programmes en perspectives et il y a urgence car tout est à refaire… !