"Un gouvernement national et européen de droite appelle à un vote de gauche"

Publié le 13 mars 2009 par Letombe

Jean-Jacques Thomas et Gilles Pargneaux

Rarement, le besoin d’Europe n’a été aussi impérieux : les grands défis d’aujourd’hui, la crise économique et sociale, le dérèglement climatique, les dérives autoritaires des Etats, les conflits régionaux armés ont tous des racines internationales et appellent donc des réponses internationales. Tête de liste aux élections européennes du 7 juin, Gilles Pargneaux était à Amiens en compagnie de Jean-Jacques Thomas et de Nicolas Dumont, Premiers Secrétaires fédéraux de l’Aisne et de la Somme pour lancer une campagne électorale qui s’inscrit dans un contexte particulier.

Aux côtés notamment d’Estelle Grelier (Seine Maritime), Clotilde Valter (Calvados), Philip Cordery (Picardie), également candidats sur la circonscription du grand Nord-Ouest, rassemblant le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, la Haute et la Basse Normandie, soit quatre régions et dix départements, Jean-Jacques Thomas a souligné l’évolution qui amènent les Français à (re)considérer l’importance des politiques européennes dans la coordination des politiques économiques et sociale, en matière d’immigration et d’environnement.

« Certes, ajouta l’élu axonais, les électeurs se détermineront en fonction des enjeux nationaux. Cependant, un gouvernement national et européen de Droite, donc les mêmes politiques libérales, appellent plus que jamais à un vote de Gauche ».

UNITÉ ET PROXIMITÉ

Pour Gilles Pargneaux, cette élection est également l’occasion d’affirmer « quelle Europe nous voulons » et donc d’indiquer clairement aux électeurs « les solutions à apporter pour augmenter le pouvoir d’achat, lutter contre les inégalités sociales et les délocalisations grâce à une harmonisation fiscale, en faveur de l’emploi, de l’investissement et du développement durable. Jamais sans doute, le 7 juin, le terme de vote utile n’aura été aussi fort ».

Quant à la composition des listes, chacun des intervenants l’a affirmé, « le temps du congrès est passé. Au moment où les Français souffrent de la crise, du chômage et de la précarité, l’alternative incarnée par le PS nécessite l’union ». Outre un meeting national au zénith de Lille le 24 avril, des réunions interrégionales sont programmées à Amiens, Caen et Rouen auxquelles s’ajouteront trois réunions publiques dans l’Aisne. A cette occasion des visites sur le terrain permettront aux candidats de mesurer les attentes des électeurs. « Au même titre que l’unité, la proximité, expliqua Gilles Pargneaux, est une nécessité. A chacun d’entre nous de porter ce double message pendant, mais également, après la campagne ».