Le vatican approuve le viol !

Publié le 13 mars 2009 par Mj1729


« Celui d’une brésilienne de 9 ans qu’a connu un avortement »!

Non seulement cette institution millénaire l’approuve, mais le considère moins grave que l'avortement lui-même !

Je ne suis pas à proprement parlé un « mangeur de curé », mais je suis profondément indigné du peu d’étincelle divine dans l’intelligence papale et de cette hiérarchie d’abreuveurs de la bonne Parole, il n’y a pas d’élévation de l’Esprit dans pareille situation.

On peut même parlé d’un tollé général au Brésil et en France (la Belgique feint d’ignorer cette médiatisation du scandale) pour ne pas dire d’un nouveau choc considérable contre l’Eglise catholique qui ébranle aussi bon nombre de fidèles du christianisme et n’oublions pas aussi que la presse plutôt laïque fustige abondamment sur l’épisode dramatique au Brésil de l’excommunication d’une mère et d’un médecin pour un cas d’avortement inconditionnel.

« Celui d’une toute jeune fille de 9 ans qui s'est retrouvée enceinte de jumeaux à la suite d'un viol par son jeune beau-père de 23 ans qui l’abusait déjà depuis ses 6 ans, ainsi que de sa sœur handicapée âgée de 14 ans. Au bout de 15 semaines, sa grossesse a été découverte à cause d'importantes douleurs au ventre. Sa mère a accepté qu'un avortement soit pratiqué (pourtant permis par la législation brésilienne en cas de viol ou de danger pour la mère et en l'occurrence, cette double condition était satisfaite) parce que le médecin, le docteur Sergio Cabral, qui l'a effectué,lui avait souligné les risques d'une telle grossesse pour une enfant de 9 ans dont les organes n'étaient pas encore formés ».

Le seul remède qu’à trouver l’Eglise dans ce cas de viol d’une enfant de 9 ans, c’est d’excommunier des fidèles rattachés à leur foi catholique et de ne pas faire passer au premier plan les risques médicaux pour la survie de cette toute jeune fille atteinte d’une grossesse non désirée, l’Eglise aurait préférée lui faire subir une grossesse jusqu’au périple de sa propre vie… !

Donc, aucune tolérance ni compréhension à l’égard d’êtres de foi et dont l’Eglise n’a aucune réflexion de l’esprit au XXIe siècle dans une situation similaire, mais lorsqu’il est question de protéger ses prêtres pédophiles ou ses évêques négationnistes reniant la Shoah, cette même Eglise est capable d’accepter l’innommable ! 

Dans le respect de la religiosité, il y a des normes à ne pas dépasser dans l’affaire de l’excommunication d'une mère et d'un médecin par l'évêque de Recife au Brésil sur la question d’un avortement contraint sur la fillette de 9 ans, la morale de l’histoire spirituelle voulant que le violeur criminel d’enfance n'a pas été excommunié par l'évêque de Recife.

Comment comprendre d'un côté cette disgrâce pour cette jeune fille violée dans l’innocence de l’âge et de l'autre cette mansuétude pour le violeur criminel d’enfants récidiviste ?

Le Vatican les a justifiées en soutenant que « le viol serait moins grave que l'avortement »

Sans rentrer dans les concepts théologiens qui ne sont mien, ce jugement du Vatican est pour le moins dédaigneux de ses croyants et inhumain dans le cas de cette fillette meurtrie pour la vie, il n’y a pas de quoi s’étonner d’une diminution de 20% des pratiquants du Brésil, pays le plus catholique au monde… !