Les politiques les plus credibles !

Publié le 14 mars 2009 par Mj1729


En France, mais pourquoi pas en Belgique prochainement, incroyable mais véridique d’après un sondage récent, il n’y a plus d’écart entre la droite ultralibérale de Nicolas Sarkozy (UMP) et le Nouveau Parti anticapitaliste émergeant (NPA) d’Olivier Besancenot qui vient à peine de voir le jour et qui supplante le PS français fortement atteint par ses divisions internes.

L’occasion rêvée de nous interroger par rapport à la grogne sociale à venir et sur le point d’éclater dans peu de temps un peu partout en Europe ; où en sont arrivés par exemple les tendances politiques françaises du moment qui pourraient peut-être demain changer la donne politique du bloc franco-allemand, de l’Europe entière et donc avec une certaine répercussion non négligeable et prévisible sur la Belgique ?

L’influence d’un tel sondage en Belgique pourrait revêtir un visage politique tout autre, que ce que les familles politiques habituelles ont l’habitude de nous imposer de leur pouvoir temporaire de compromis à la Belge, si l’affirmation d’une nouvelle gauche anticapitaliste devait exister, s’exprimer chez nous et si l’opinion publique avait la capacité de modifier l’échiquier politique de notre pays, souhaitant une autre aventure démocratique anticrise, tournée encore plus à gauche contre la fausse réforme sociale des libéraux MR.

La situation du déclin économique belge avec le nombre de chômeurs endémiques et les 140.000 pertes d’emploi, dont plus de 10.000 faillites qui viennent de se rajouter dans les perspectives socio-économiques de 2010, laisse supposer une possibilité de retournement de situation, la révolution sociale fortement attendue pourrait vite s’enclencher, ce n’est certes pas sur les partis traditionnels de chez nous qu’il faudra compter, accouchant toujours d’une souris à mesure que la crise mondiale dénature chaque jour un peu plus notre stabilité.

Ces réelles possibilités de redressement restent maigres pour réagir à la crise dont la relance économique du G20 par l’intervention du FMI va surtout consacrer 500 milliards d’euros à l’Europe de l’Est, que nos gouvernants ne font pas grand-chose pour notre population, favorisant davantage les délocalisations et les investissements de nos dernières grosses entreprises vers ce nouvel eldorado européen, avec la désertification de nos propres sources de production, quand notre propre économie est en berne face à la pression exercée sur elle par tous les produits venant de Chine.

  

Il n’y a qu’en France pour faire des sondages aussi révélateur et annonciateur d’un changement possible à partir de la mise en place de nouveaux mouvements politiques, un sondage réalisé dernièrement par Internet auprès d'un échantillon de 1.059 personnes de 18 à 64 ans, selon la méthode des quotas (BVA-Leo Burnett pour BFM et La Tribune, publié samedi dans le quotidien économique selon source AFP) révèle les deux forces politiques au sommet, en tout cas des deux seuls hommes politiques qui sont reconnus capables de faire bouger les choses en France, qui l’eut crû il y a encore un an, ni plus ni moins l’actuel président français Sarkozy et le leader Olivier Besancenot considérés d’après ce sondage comme les politiques les plus crédibles.

Ce sondage a toute sa signification pour 38 % des personnes interrogées qui considère encore le président de la République comme "capable de changer les choses" et "faisant ce qu'il dit".

Le leader du Nouveau Parti anticapitaliste fait presque jeu égal avec le chef de l'État en obtenant, pour les mêmes questions, respectivement 35 % et 36 %.

Concernant l'homme politique qui s'occupe le mieux des problèmes des Français, Olivier Besancenot arrive en tête avec 43 % d'opinions favorables contre 28 % seulement à Nicolas Sarkozy.

Côté PS, la première secrétaire du PS Martine Aubry est juste derrière Bertrand Delanoë. 28 % de sondés la trouvent "capable de changer les choses", contre 30 % pour le maire de Paris et 31 % d'entre eux pensent qu'elle "fait ce qu'elle dit", contre 37 % pour lui. Ségolène Royal obtient respectivement 27 et 24 % sur ces mêmes points. Parmi les sympathisants de gauche cependant, Delanoë (48 %) et Royal (47 %) devancent largement Martine Aubry sur leur capacité "à changer les choses".

Lorsqu’on veut vraiment un changement politique dans notre pays, la Belgique, on peut toujours rester dubitatif devant l’inexistence d’un parti comme celui de Besancenot et dont le parti socialiste aurait déjà pu assurer ce tournant anticapitaliste décisif façon belge pourtant inscrit au plus profond de sa doctrine de gauche pour venir en aide à une population qui ne pourra bientôt plus réagir devant l’ampleur de la crise... !