Cent jours… sans rien.

Publié le 24 août 2007 par Marc Vasseur
La période symbolique des cents jours s’achève pour Nicolas Sarkozy et les premières désillusions semblent poindre pour une bonne partie de ceux qui pensaient qu’il avait réellement fait sa mue, rencontrer la France.   Certains osent même penser qu’il n’entend rien à l’économie, en cette période de crise financière, de croissance française atone, c’est un peu bêta de se rendre compte d’une réalité qui n’a rien d’une nouveauté… les deux passages au ministère de l’économie de notre Président laisseront une trace non pour son action salvatrice mais bien plus pour une dette qui a explosé de lors du premier et pour le deuxième… les archéologues sont à la recherche du moindre signe d’activité qui aurait pu se produire.   D’autres s’emploient à de vaines circonvolutions sur le thème du « une belle plume ce Gaino »… c’est un fait…. Mais il ne résiste pas à l’épreuve de la réalité. Les appels à Blum, Moquet et dans ce même élan, la volonté hypothétique d’ouverture politique à travers quelques débauchages individuels ne peuvent masquer une politique… osons le mot… de classe et plus particulièrement des hyper privilégiés… le coût du paquet fiscal et des répartitions internes montre sans far cette vérité… ohhh bien sûr… on ne manquera pas d’évoquer cette bonne veille dame de l’île de Ré avec son minimum vieillesse et son ISF… mais 7 milliards sur les 15 ce pschitt fiscal pour venir d’une aberration somme toute marginale, on est en pleine crise d’incompétence caractérisée… pour le reste et dans ce seul domaine économique… rien.   A trop vouloir noircir le tableau, j’en oublie cette réforme sur l’autonomie des universités… nécessaire… mais sans moyens ou si peu… des sous, des sous… seul leitmotiv du gauchiste que je dois être… et bien disons que les dépenses pour un étudiant français ne bougeront pas d’un iota, il restera le pauvre au regard de ces congénères européens. L’autonomie sans moyen, c’est un peu comme donner une seconde jambe à un unijambiste sans l’opéré… désolé pour l’image… pour le reste rien… ah si 11.000 postes supprimés dans l’éducation nationale… il est vrai que 35 à 40 élèves par classe c’est bien par rapport au début du XXième siècle (70 à 80)…après tout si l’enjeu est l’éducation, il n’a pas été précisé si il s’agissait de l’Education Nationale…   Heureusement, on a un pédophile et des salauds de clandestins… pauvres… et là… l’hyper activisme de notre Président s’y vautre sans retenue… sans recul aussi… et il est tellement compétent qu’on en oublierait presque qu’il en est déjà à la cinquième loi dans ce domaine en 5 ans… est-ce par opiniâtreté, incompétence, populisme ?…   Enfin… la politique étrangère et ce brillant succès avec les infirmières bulgares… grande leçon de réalisme et d’efficacité aux yeux du monde… pensez donc, céder au chantage avec en prime la technologie nucléaire… très honnêtement, c’est du gros, gros niveau… sans EPO s’il vous plait … applaudissons le maître et la maîtresse… et comme on nage un peu dans une sorte de monarchie surréaliste… cette dernière qui n’est rien, n’a a rendre compte en rien devant la représentation nationale… CQFD   Méa culpa, on  a une présidence d’un nouveau style… c’est vrai nous n’avons plus de premier ministre, de ministres… un seul homme, Ponce Sarkozy rend le bien, rudoie le mal pour le bonheur du plus petit nombre... les siens, ceux qui lui offrent des voyages somptuaires pour le soulager des maux de la France… merci à eux d’en prendre soin… 
PS
: le nouvel obs tente de me récupérer comme abonné... je lis l'édito du Jean Daniel et je tombe sur un "l'imagination bondissante" de sarko.... au passage faudrait m'expliquer où se situe celle-ci dans l'action présidentielle... ah oui... des procès pour les "irresponsables"... belle avancée démocratique....