D'autant que lorsque Jérôme Cornuau nous explique que l'adaptation d'une oeuvre littéraire, c'est exactement comme l'appropriation par un lecteur d'une histoire, mais dont le réalisateur s'empare alors avec des moyens différents, ceux justement du langage cinématographique, on se demande si l'on peut toucher le fond un peu plus...
Ben oui. On peut. Et personne ne va se priver.
Le sujet était-il si creux qu'il n'aurait pas mérité que l'on s'y attarde plus longtemps que ne prend un coup de zapping sur les chaînes hertziennes ? Ce n'est pas ce que l'intitulé laissait croire.
Pourtant, on va caresser du doigt les confins du sublime en découvrant que certaines oeuvres résistent manifestement au passage obligatoire par la scénarisation et qu'elles en deviennent alors des titres impossibles à tourner. Ou encore, que le casting est à soigner impérativement, que l'on fasse intervenir des pointures ou non.
Mais, mille pardons, la goutte d'eau qui a mis le feu aux poudres, lesquelles faisaient monter la moutarde au nez, c'est d'entendre que l'on a « un devoir de trahison » - son auteur se reconnaîtra -, pour mieux respecter l'oeuvre originale. Allez, ça suffit, passons à autre chose...