L''imagerie médicale pour comprendre les maladies du cerveau

Publié le 17 mars 2009 par Benjamin Tolman


France - A l’occasion de la semaine du cerveau (16 au 22 mars), le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) fait le point sur les recherches actuelles sur le cerveau et les nouveaux matériaux de pointe mis en place, selon l’AFP.

Avec l’imagerie médicale et les nanotechnologies, les connaissances sur les maladies du cerveau devraient s’accroître. Les origines de maladies comme la schizophrénie, l’autisme, les maladies de Parkinson et Alzheimer ne sont à ce jour toujours pas connues. Le CEA a donc fait le point sur les connaissances déjà acquises.


Pour l’autisme, le Dr Zilbovicius de l’Inserm a noté l’importance de l’imagerie pour "comprendre ce qui ne va pas". En utilisant une tomographie par émission de positons (TEP), la vision en trois dimensions a permis de distinguer les anomalies du lobe temporal au niveau de la substance blanche d’un enfant autiste. Anomalies confirmées après IRM et qui entraîneraient des difficultés dans la vie en société.
En comparant les IRM de soixante-dix-sept enfants autistes à ceux de soixante-dix-sept enfants sains, les anomalies étaient présentes chez 40 % des enfants du premier groupe. Le Dr Zilbovicius compte sur le "plan autisme" du ministère de la Santé pour inclure l’imagerie médicale dans le bilan des enfants. La TEP et l’IRM ont aussi permis de constater les altérations dans le cerveau de schizophrènes ou d’anciens alcooliques souffrant d’une baisse de performance intellectuelle. 
Avec plusieurs centres d’étude et laboratoires en fonctionnement ou à venir, le potentiel de découverte autour de l’imagerie médicale et des nanotechnologies est très vaste et laisse envisager des découvertes majeures.