Heureusement, Télérama n'est pas fournisseur d'énergie

Publié le 17 mars 2009 par Energie2007

Une pratique de "dé-désabonnement" très déloyale...

Lecture surprenante du blog "conso Gonzo" d'Eric Lecluyse (L'Express).
Le journaliste veut se désabonner de Télérama. Et il écrit, c'est logique, à son magazine plus tout à fait préféré pour rompre.
Il reçoit, en retour, une lettre, un accusé de réception en quelque sorte qui lui dit que ouh la la Télérama est très triste, monsieur Lecluyse et "pour vous prouver tout notre attachement", hop! vous allez recevoir quatre (oui QUATRE) numéros gratuits (oui: GRATUIIIIIIIIIIITS).
Formidable, non?
Presque. Parce que, après, eh ben, l'abonnement repart mais Télérama, c'est sympa, tiendra compte dans ses prélèvements futurs de ces quatre numéros gratuits pour pas les facturer. On ne saurait être plus charmant.
On lit la lettre sur son blog.
Qualques jours après, notre gonzo-conso-blogger fait part d'un entretien qu'il a eu avec la directrice du service clients de Télérama, Florence Lescuyer. "Instructive discussion à propos de leur technique de "dé-désabonnement" (je la baptise comme ça), que je considère toujours comme un insupportable abus", écrit-il. Cette dame argumente, lui commente : "Florence Lescuyer assure n'avoir reçu qu'un seul appel d'ancien abonné mécontent. Mais admet que son service Clients a parfois en ligne des personnes qui ont la même réaction que moi: "Comment ça se fait d'être obligé d'appeler quand on s'est déjà désabonné par courrier?" Un pourcentage "non négligeable" de clients seraient toutefois ravis d'avoir été relancés et de gagner des numéros gratuits en échange de l'annulation (un peu forcée...) de leur désabonnement, me dit la directrice du service Clients. J'ai du mal à y croire..."
Elle indique qu'un responsable de la DGCCRF "aurait considéré le procédé comme "un peu tangent, quand même", mais l'aurait accepté à partir du moment où "ça ne traîne pas pendant des mois" pour désabonner effectivement les clients".
"Un peu tangent, quand même". C'est joliment dit.

Eric Lecluyse va interroger un juriste, on attend la suite.

Heureusement, Télérama-énergie n'existe pas (encore). Et le secteur de l'électricité et du gaz, des exemples comme celui-ci le montrent, mais la comparaison avec les télécommunications est éclairante aussi, est un des plus protecteurs pour les consommateurs.

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