Florence veut faire le ménage sur ses trottoirs. La ville, berceau de la Renaissance italienne, a lancé la chasse aux laveurs de pare-brise qui demandent de l'argent aux automobilistes arrêtés aux feux rouges.
Ils gênent le trafic et les piétons et exercent des pressions sur les conducteurs, particulièrement les femmes, explique l'arrêté du maire Leonardo Domenici. Signé la semaine dernière, le texte punit les laveurs de pare-brise d'une amende et d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à trois mois.
La décision a soulevé un tollé à gauche, où on accuse le maire de se tromper de cibles. Mais le conseiller de la ville pour les questions de sécurité Jean Leonard Touadi pense que le problème est réel: "ces derniers temps, ces personnes sont devenues très agressives, surtout avec les femmes", a-t-il affirmé.
AFP