Les différents types d’extensions de fichiers sur Photoshop

Publié le 17 mars 2009 par Quiver

La sau­ve­garde de vos images dans Pho­to­shop par­rait facile ! Fichier > Enre­gis­trer sous > Choi­sir un nom pour votre image et .JPG comme exten­sion > Defi­nir un empla­ce­ment et faites OK.
Et bien pas tout à fait. Quand il sagit de choi­sir un for­mat c’est aussi impor­tant voire plus, que le pro­ces­sus de concep­tion en lui même. je me devais donc de vous faire un petit récapitulatif des différentes exten­sions de fichiers pour Pho­to­shop et les différents cas dans lesquels les utiliser.

Sans doute, comme tout créateur numérique vous êtes fami­liers avec les suf­fixes de fichier tels que ‘.jpg ‘, ‘.psd ‘ et ‘.tif ‘, parmi d’autres. Chaque type d’extension à en fait son but propre, conçue pour une fonc­tion spécifique qu’un Ama­teur ne peut connaitre sans s’être au préalable renseigné sur le sujet.

Il existe quelques exten­sions peu familières, aux noms quelque peu exo­tiques mais qui peuvent deve­nir indis­pen­sable dans un pro­ces­sus créatif tel que le Print, pour ne citer que lui.
je vais main­te­nant dres­ser un liste aussi concise pédagogue que pos­sible afin que vous puis­siez vous aussi vous van­ter de savoir que le for­mat .DCM est destiné aux images numériques médicales.

.PSD est le for­mat de fichier par défaut, avec le for­mat .PSB (qui auto­rise des fichiers plus volu­mi­neux en taille), Ils conservent toutes fonc­tions et caractéristiques du fichier en cours d’édition sous Photoshop.

Ce type de fichier préserve toute la couche et les chaines d’informations, vous pou­vez conti­nuel­le­ment éditer et ajus­ter vos images. À cause de l’intégration entre des pro­duits d’Adobe différents par les uti­li­sa­teurs, Ce for­mat est com­pa­tible avec les autres logi­ciels de la suite Adobe CS. Chose pra­tique pour impor­ter des images sous Inde­sign par exemple.

Le for­mat .BMP est le for­mat d’image Win­dows stan­dard utilisé sur les ordi­na­teurs com­pa­tibles Win­dows et DOS. Il prend en charge les modes RVB, Cou­leurs indexées, Niveaux de gris et Bitmap.

Je vais énumérer les différentes caractéristiques du Bitmap :

  1. L’image est composée de pixels
  2. Les pixels contiennent des infor­ma­tions (cou­leurs, tailles, un nombre de couches soit 3 avec le RVB, soit 4 avec le CMJN))
  3. Chaque action sur l’image agit sur les pixels.
  4. Une image Bit­map sup­porte le rétrécissement sans perte, mais dans le cas d’un agran­dis­se­ment la qualité en subit les conséquences.

En gros, on uti­lise le Bit­map pour la photo, le pho­to­mon­tage, tous ce qui nécessite une qualité quasi réelle.

Le for­mat .GIF (Gra­phics Inter­change For­mat) est généralement utilisé pour affi­cher des gra­phiques et des images à cou­leurs indexées dans des docu­ments HTML (Hyper­text Mar­kup Lan­guage) sur le Web et d’autres ser­vices en ligne. Il per­met généralement de réaliser des images animées de basse qualité. Le for­mat .GIF est un for­mat compressé LZW conçu pour réduire à la fois la taille du fichier et le temps de trans­fert électronique. Il préserve les trans­pa­rences des images à cou­leurs indexées, mais il ne prend pas en charge les couches alpha.

Le for­mat .DCM DICOM (Digi­tal Ima­ging and Com­mu­ni­ca­tions in Medi­cine) est la norme la plus cou­rante pour le trans­fert des images numériques médicales. Dans Pho­to­shop, vous pou­vez ouvrir et tra­vailler avec des fichiers DICOM (.dc3, .dcm, .dic ou sans exten­sion). Ils peuvent conte­nir plu­sieurs « tranches » ou images représentant les différents calques d’une numérisation.

Pho­to­shop lit toutes les images d’un fichier DICOM et les conver­tit en calques. Pho­to­shop per­met également de pla­cer toutes les images DICOM dans une grille sur un seul calque ou encore, d’ouvrir des images sous la forme de volumes 3D que vous pou­vez faire pivo­ter dans un espace 3D. Pho­to­shop reconnaît les fichiers DICOM 8, 10, 12 ou 16 bits (les fichiers 10 et 12 bits sont conver­tis en fichiers 16 bits).

Le for­mat .EPS (Encap­su­la­ted PostScript®) peut représenter des données gra­phiques vec­to­rielles et Bit­map et est pris en charge par la majorité des logi­ciels gra­phiques, d’illustration et de mise en page. Le for­mat .ESP est utilisé pour transférer des illus­tra­tions Post­Script d’une appli­ca­tion à une autre. Lorsque vous ouvrez un fichier .EPS conte­nant un gra­phique vec­to­riel, Pho­to­shop se charge de le pixel­li­ser, c’est-à-dire de conver­tir son contenu en pixels.

Le for­mat .EPS prend en charge les modes colo­ri­me­triques Lab, CMJN, RVB, Cou­leurs indexées, Bichro­mie, Niveaux de gris et Bit­map, ainsi que les masques, mais il ne prend pas en charge les couches alpha. Le for­mat DCS (Desk­top Color Sepa­ra­tions), variante du for­mat EPS stan­dard, per­met d’enregistrer les séparations de cou­leurs des fichiers CMJN. Vous pou­vez expor­ter des images conte­nant des couches de ton direct au for­mat DCS 2.0. Il convient d’imprimer les fichiers .EPS sur une impri­mante PostScript.

Pho­to­shop uti­lise les for­mats EPS TIFF et EPS PICT afin de pou­voir ouvrir des images enregistrées avec des for­mats de fichier pro­dui­sant des aperçus mais non pris en charge par Pho­to­shop (comme QuarkXPress®). Vous pou­vez éditer et uti­li­ser une image d’aperçu ouverte de la même façon que tout autre fichier basse résolution. L’aperçu EPS PICT est dis­po­nible unique­ment sous Mac OS.

.PICT est un for­mat de fichier gra­phique créé par Apple comme métafichier stan­dard pour ses pre­miers Macin­tosh. Il peut conte­nir des infor­ma­tions gra­phiques bit­map ou vec­to­rielles, ainsi que quelques champs de texte. C’est également le for­mat natif de Qui­ck­Draw Mana­ger.
Lors de l’utilisation d’une appli­ca­tion Macin­tosh, toute image peut être conver­tie en .PICT par simple copier/coller, vers une image de des­ti­na­tion. Un exemple concret est la per­son­na­li­sa­tion des icônes du Fin­der.
Avec le pas­sage à MacOS X, le .PICT a été remplacé par le .PDF en temps que métaformat natif. Cepen­dant la compatibilité avec le .PICT est encore lar­ge­ment assurée.

Le .JPEG per­met de sau­ve­gar­der en CMYK, RGB et en niveau de gris, sou­te­nant donc des palettes de cou­leurs complètes. Cela signi­fie que quand vous enre­gis­trez des pho­to­gra­phies pour des projets WEB, c’est l’extension que s’y prêtera le mieux.

Le .JPEG com­presse la taille de fichier en renonçant sélectivement aux données.  Ce for­mat reste un de ceux les plus répandus en ima­ge­rie numérique.

ASTUCE : Cer­tains d’entre vous peuvent ren­con­trer des difficultés avec des appli­ca­tions ne pou­vant lire des fichiers CMYK enregistrés au  for­mat JPEG. Cela peut coïncider avec des applications  Java pas lisant votre fichier JPEG dans n’importe quel mode de cou­leurs. Si cela arrive, re-​enregistrer votre fichier mais cetet fois ci en déactivant l’image de prévisualition.

Le .PCX est un for­mat d’image numérique dont l’encodage est basé sur une forme de run-​length encoding.

Ce for­mat a été développé par la société ZSoft Cor­po­ra­tion à Marietta, en Géorgie. C’était le for­mat de base de leur logi­ciel PC Paint­brush, un des logi­ciels d’édition d’images les plus popu­laires sous DOS à l’époque.

La plu­part des fichiers .PCX uti­lisent une palette de cou­leurs, mais le for­mat a été étendu pour per­mettre l’utilisation d’images 24 bits (3 octets) et dans ce cas l’encodage est réalisé en séparant les trois com­po­santes de cou­leur. Le for­mat .PCX était très popu­laire sur les pre­miers systèmes DOS et Win­dows, mais il se fait de plus en plus rare, car il existe de nos jours des for­mats per­met­tant une com­pres­sion bien meilleure, comme .GIF, .JPEG et .PNG.

Étymologiquement, ce terme pro­vient de l’anglais raw, qui signi­fie brut. Il devrait donc désigner un fichier n’ayant subi aucun trai­te­ment.

Tel est le cas pour le for­mat RAW des fichiers générés par l’outil de scan sous Linux xsane. Dans ce for­mat, les différents bits des pixels consti­tuant l’image scannée sont copiés les uns à la suite des autres, ce qui per­met un décodage très simple du fichier.

Par contre, les fichiers RAW des construc­teurs d’appareils photo sont des fichiers compressés et organisés dans un for­mat généralement spécifique à chaque construc­teur d’appareil, voire à chaque appa­reil. Chaque type de RAW (plus de 200 actuel­le­ment) nécessite un logi­ciel spécifique pour être visionné et édité.
Prin­ci­pales exten­sions des fichiers RAW avec leurs fabri­cants :
.arw >            Sony
.crw .cr2 >  Canon
.dng >   Adobe
.kdc >        Kodak
.mrw >   Minolta
.nef >            Nikon
.orf >   Olym­pus
.ptx .pef >  Pentax
.raf >            Fuji
.x3f >          Sigma
.rw2 >        Pana­so­nic


Pour un pho­to­graphe qui ne se préoccupe pas de ces problèmes infor­ma­tiques, le fichier est en quelque sorte « en attente de développement » dans la mesure où il n’a subi aucun des trai­te­ments d’images nécessaires pour pro­duire une image lisible ou pour améliorer son rendu visuel : contraste, luminosité, satu­ra­tion, balance des cou­leurs, netteté.

C’est le for­mat le plus utilisé par les pho­to­graphes pro­fes­sion­nels, car il leur donne une entière maîtrise sur leurs images en leur per­met­tant d’effectuer ces trai­te­ments par eux-mêmes (un peu comme en argen­tique lorsque l’on développe et tire soi-même depuis ses négatifs).

.PXR est un For­mat de legs utilisé dans systèmes de pro­duc­tion d’animation infor­ma­tiques et dans image médicale.
PXR est un acro­nyme tiré de Pixar.
Il Stocke des images en RGB ou des bit­maps en niveaux de gris à une résolution de 8  bits.
Il uti­lise le for­mat binaire et n’utilise pas de com­pres­sion
Ce for­mat fut Développé en 1986 par Pixar pour le poste de tra­vail d’Ordi­na­teur d’Image de Pixar.

.PNG est un complément gra­phique prin­ci­pa­le­ment créé et appliqué aux images destinées à la publi­ca­tion sur le Web, ce for­mat de fichier est utilisé pour moins de perte a la com­pres­sion. Supérieur au .GIF qui est plus tra­di­tion­nel, le .PNG sou­tient des images de 24 bit, auto­ri­sant la trans­pa­rence de fond. Il a deux options stan­dard, modi­fiables via la boîte de dia­logue d’option “Entrelacée”

Le première com­mande mon­trera des images dans un navi­ga­teur seule­ment sur le téléchargement. La com­mande “Entrelacée” mon­trera les ver­sions de résolution basse d’une image dans un navi­ga­teur. Cette option, faite pour un temps de téléchargement appa­rem­ment plus court aug­mente cepen­dant la taille de l’image. Tou­te­fois, faites atten­tion : le .PNG n’est pas com­pa­tible avec tous les navi­ga­teurs. Si vous uti­li­sez du .PNG avec la ver­sion 6 d’Internet Explo­rer des bugs d’affichage à l’image peuvent apparaître.

Le for­mat .SCT (Sci­tex le Ton Continu) a été développé par Sci­tex est utilisé pour le trai­te­ment d’image haut de gamme. Les fichiers de SCT/CT sont utilisés prin­ci­pa­le­ment pour des pro­fils colorimétriques en CMY et CMYK.
L’image n’utilise pas de compression.

True­vi­sion Targa ou .TGA est un for­mat de fichier image qui a été développé par True­vi­sion à par­tir de 1984. Le for­mat .TGA sup­porte les images de n’importe quelle taille. Il est prin­ci­pa­le­ment utilisé dans les milieux pro­fes­sion­nels pour la création d’images cou­leur. Il per­met de développer des images selon trois techniques :

* Pseudo-​Color : chaque pixel est défini sim­ple­ment par un indice qui fait référence à une cou­leur définie dans la palette gra­phique.
* True-​Color : chaque pixel est direc­te­ment défini par les intensités des cou­leurs pri­maires RVB.
* Direct-​Color : chaque pixel est défini par trois indices indépendant fai­sant référence à l’intensité des cou­leurs pri­maires RVB définies dans une palette.

Il est capable de coder les cou­leurs entre 1 et 24 bits, et 8 bits supplémentaire sur le canal alpha.

Ce for­mat n’est pas à négliger.
Le .TIFF non compressé est un for­mat cou­rant et lu par beau­coup des logi­ciels de trai­te­ment d’image matri­cielle.
.TIFF est extrêmement flexible :

  • Il est notoi­re­ment connu pour per­mettre l’enregistrement des données multi-​octets au for­mat big endian ou lit­tle endian.
  • Il per­met d’utiliser de nom­breux types de com­pres­sion, avec ou sans perte de données : brut, Pack­Bits, LZW, CCITT Fax 3 et 4, JPEG.
  • Il sup­porte de nom­breux codages des pixels, de 1 à 64 bits par pixel, signé ou non, ainsi que les for­mats en vir­gule flot­tante 32 et 64 bits définis par l’IEEE.
  • Il sup­porte de nom­breux espaces colorimétriques : noir et blanc, mono­chrome, palette de cou­leurs (de toute taille), RVB, YCbCr, CMJN, CIELab.
  • Il sup­porte de nom­breuses infor­ma­tions addi­tion­nelles sur les cou­leurs utiles à la cali­bra­tion colorimétrique : cor­rec­tion gamma, etc.
  • Il sup­porte le sto­ckage d’image par bloc, et aussi de mul­tiples images par fichier, des images alter­na­tives en basse résolution, des anno­ta­tions sous forme de courbes et de texte, etc.

Cette considérable flexibilité fait que .TIFF est utilisé dans des appli­ca­tions très diverses, des scan­ners indus­triels aux appa­reils photo numériques en pas­sant par les impri­mantes.
Cela fait également que tous les logi­ciels ne sont pas capables d’afficher tous les types d’images .TIFF. Il est pos­sible de créer des exten­sions propriétaires et secrètes à .TIFF.

Bien, ce lis­ting touche à sa fin, j’espère avoir éclairé cer­taines de vos lan­ternes, et que vous avez appris des choses qui vous ser­vi­ront dans un futur proche comme lointain.

Je tiens à remercier :

  1. Sim­plypsd
  2. Wiki­pe­dia
  3. L’aide en ligne d’Adobe
  4. Refren­ce­wol­fram

Pour leur source d’informations qui m’ont considérablement assistés dans l’écriture de cet article.