Déplacement «ordinaire» de l’empereur Sarkozy en province : un vieux «pintadeau» de la Drôme a les boules !

Publié le 18 mars 2009 par Kamizole

Encore du travail supplémentaire ! Je viens de recevoir un courriel de Pierre Ballouhey… qui lui-même répercute un message reçu «d’un vieil officier militaire de la Gendarmerie, qui en a pourtant vu d’autres et c’est peu de le dire». Lequel s’indigne – bien évidemment à juste titre - du déploiement de forces et de moyens onéreux mis à la disposition de Nicolas Sarkozy pour un banal déplacement en province. Très exactement à Valence dans la Drôme.

Dût-ce ma réputation de grosse «faignasse» - Solognot pur jus ! – en souffrir, cette fois je ne ferais pas un simple «copié-collé» car mes petits doigts autant que mon têtiau me démangent d’y mettre mon grain de sel !

Comme il le souligne, en 26 ans de carrière, il a fait force services de ce genre (sous Mitterrand et Chirac) mais jamais avec un tel déploiement et surtout un tel coût ! Cela doit se chiffrer par millions d’euros. Très bien quand les finances publiques sont dans le rouge le plus vif ! Ce doit être cela que l’idiot du village élyséen – Henri Guaino – appelle des investissements durables…

Notre vieux «pintadeau» de la Drôme - selon le titre du courriel de Pierre - constate par exemple que les véhicule de service utilisés à cette occasion affichent globalement 250.000 km au compteur… mais s’il n’y avait que cela…

Il aura lui-même été «sur le pont» - qui n’était point d’Avignon ! - 3 nuits de suite… et quelles nuits : de 19 h 30 jusqu’au lendemain 15 h 30… et tout ça, pour, garder, par exemple, 24h/24 à l’aérodrome de Chabeuil et la gare TGV ! Deux jours à l’avance : quand je vous dis qu’il y a chez Nicolas Sarkozy un petit dictateur à la Staline qui sommeille… Même paranoïa !

1265 gendarmes rien que pour assurer la sécurité et créer un véritable «no man’s land» - pour protéger les citoyens de la peste et du choléra réunis ? - sur la route que son auguste personne devait emprunter : la voie rapide Valence-Romans coupée dans les deux sens pendant 30 minutes ! et 60 voitures d’usagers de la SNCF mises à la fourrière…

J’espère que ce ne sont pas les automobilistes qui paieront la fourrière ! Parce que je sais par expérience que cela coûte bonbon ! On m’a volé deux fois en 15 jours ma pauvre 2 CV – et pas de chance : mes week-end de congés – et j’ai dû payer la fourrière où les pandores l’avait faite emmener. Le garage «Georget» sur la N1 à Groslay… La seconde fois, la patronne m’a même demandé si j’avais pris un abonnement !

Leurs véhicules ont-ils été remis à l’endroit où ils les avaient garés ? Vous rentrez fatigué de voyage ou après une journée de travail… Plus de voiture ! De quoi avoir vachement les boules et vouer Saint-Nicolas Sarkozy aux gémonies… jusqu’à encore plus loin que 2012.

En cas de contretemps : un hélicoptère Puma tenu à disposition et – la ceinture plus les bretelles ! – un hélicoptère Gazelle en appui… Pour parodier le titre d’une émission de télévision, grande pourfendeuse du gaspillage des deniers publics : «Combien ça coûte» ? Nul doute que les con… tribuables seront ravis !

Nicolas Sarkozy est donc allé faire le beau sur deux sites : école de Chatuzange-le-Goubet et la salle polyvalente d’Alixan. Pour se faire mousser, il a invité 3.000 personnes à un petit «vin d’honneur»… Rien moins que cela ! Encore une fois «Combien ça coûte ?»

Chez lui, bien qu’il ait la réputation de n’en point boire – ce que je considérerais plutôt comme un défaut qu’une qualité, étant bien entendu qu’il y faut de la modération – il n’y a bien que le vin qui soit «d’honneur»

Je ne pense pas en effet que «le sens de l’honneur» - au sens où je l’entends - soit vertu cardinale pour Nicolas Sarkozy sinon il respecterait «la parole donnée» fût-ce celle des promesses électorales , ne dilapiderait pas les finances publiques à son seul profit ou celui des copains et des coquins et se préoccuperait bien autrement du sort des plus démunis et ne mentirait pas à tout bout de champ pour masquer ses turpitudes.

«D’honneur» il connaît bien davantage les «doigts» - itou son fils quand il emboutit une voiture avec son scooter… on a politese chevillée au corps dans la famille Sarko - et autres «bras» qu’il fait en permanence aux citoyens-contribuables , à tous les co…chons de payants et autres «assistés» auxquels il voue le plus profond mépris.

Je suis bien certaine que ma misérable petite retraite représente pour lui de «l’assistanat» - j’ai pourtant cotisé et bien souvent au-dessu du plafond ! - et que s’il pouvait m’en priver – de même que tous mes congénères retraités – il ne s’en priverait pas : «N’ont qu’à crever ces vieux» ! tant il est vrai qu’on mange le pain des Sarko, Fillon & consorts…

Mais le clou du spectacle sarkoïdal est sans doute l’Airbus par lequel est arrivé Nicolas Sarkozy… Un simple Falcon ministériel est bien trop indigne de sa très haute personne (talonnettes comprises – pour faire plus TGH, dixit Pire racaille). Mais là, petit problème : pas de rampe adaptée pour le faire descendre de l’avion…

Qu’à cela ne tienne… La maison Elysée ne recule devant aucun sacrifice ! Surtout au détriment de nous autres, pauvres con… tribuables… La solution : faire venir une passerelle – par convoi exceptionnel – depuis… Lyon ! Je ne connais pas le prix mais ça doit coûter un max de flouze ces dispendieuses sarkonneries !

Pour ma part, je suis sûre qu’il doit bien y avoir un toboggan de secours dans un Airbus… je l’y aurais poussé ! Pas très digne, l’atterrissage cul pardessus tête, mais nettement moins onéreux.

Nota bene :

Pour les personnes qui auraient la mémoire courte ou moins de 30 ans, je fus assez indignée d’un épisode semblable qui mit en cause François Mitterrand – et je ne fus sans doute pas la seule : être socialiste n’impliquant nullement d’être béni-oui-oui ! – à l’occasion d’une interview en direct de François Mitterrand depuis sa résidence de Latché… Il manqua une immense grue – ni le volatile ni une p… forcément «respectueuse» - de retransmission qu’il fallut faire venir de Bordeaux ou Paris… Je n’ai pas le souvenir de l’année mais l’épisode est bien gravé dans ma mémoire.

La «communication» des «grands» semblant appeler de «grands moyens» pour un résultat souvent inversement proportionnel à leurs coûts. Les sondages qui se multiplient sur la côte de popularité de Nicolas Sarkozy en témoignent à l’envi : les opinions favorables sont scotchées à 40 %…

A quand le coup de pied au cul ? Il commence demain, le 19 mars 2009… touscdans la rue pour dire en chœur : «merde à Sarko et à sa politique de gribouille» toute dévolue à ses copain multimilliardaires du «COUAC/40» et du Medef…