La colÈre des franÇais !

Publié le 19 mars 2009 par Mj1729


MOBILISATIONDU 19 MARS POUR UN CHANGEMENT DE CAP SOCIAL !

Quelques slogans des manifestants français de la mobilisation d’aujourd’hui qui ne sont différents des nôtres si nous avions la même vigilance de lutter, alors il nous faut réagir maintenant et suivre le mouvement de protestation français pour un changement de cap radical, notre gouvernement, le patronat et les syndicats sont occupés à nous endormir :

« Marre de vivre dans une "démocratie" pourrie par les inégalités, les injustices, les interdits et les taxes de toutes sortes ».

« Les travailleurs français vont bientôt se révolter, d'autant plus que les conditions économiques et sociales continuent de se dégrader ... ».

« Les syndicats, qui ne savent pas négocier, font de la politique au lieu de prendre la défense des travailleurs, des chômeurs, des laissés pour compte de notre Pays, arque boutés qu'ils sont dans leurs revendications catégorielles et corporatistes, ne pensant pas le moins du monde à tous les usagers livrés à eux même, ce, lors de toutes ces prises d'otage sociales... »

« Nous avons l'impression que la démocratie s'éloigne de plus en plus de la France »

« Confrontés à la montée du chômage, à la précarité de l'emploi, aux délocalisations ou plans sociaux, à la stagnation des salaires, des pensions de retraite, des prestations sociales, au coût de la vie qui augmente de jour en jour, au mal et au non logement..., les Français descendent dans la rue à leur tour ce 19 mars..., d'autant qu'ils voient que les plus riches de nos compatriotes continuent de plus belle à s’enrichir… ! »

« Qui plus est, les étudiants, les professeurs, les enseignants-chercheurs... sont dans la rue ! N'allons-nous pas, là, assister à une révolte généralisée comme en mai 68 ? Cela se pourrait bien (?)... Alors, et la grève du 19 mars 2009 le confirmera, le mécontentement est grandissant... »


La journée française de mobilisation sociale ce jeudi 19 mars est un évènement de la masse populaire important, aussi, je souhaitais vous en parler à côté de l’immobilisme chronique de la Belgique face à l’attitude adoptée de mutisme complet, certes de notre monde politique plus préoccupé par sa campagne électorale du 7 juin prochain mais aussi par les syndicats tout aussi incapable d’agir en réclamation des mêmes conditions salariales et d’emplois que nos voisins français ; j’en parle sans hésitation, car à côté de la passivité légendaire de nos concitoyens même les plus pauvres, les français constituent à contrario, un peuple rassembleur capable aux grandes occasions de se mobiliser avec plus de 200 manifestations qui devraient avoir lieu dans toute la France ( déjà 2,5 millions de manifestants selon les syndicats français pour la mobilisation record du 29 janvier passé) et la lutte sociale va s’échauffer et s’amplifier dans les prochaines semaines, en Belgique que du contraire, c’est Waterloo morne plaine à l’horizon…

Le "sommet social" de février dernier pour arracher au gouvernement Sarkozy de nouvelles mesures en faveur des salariés, dans un climat social alourdi par les suppressions d'emplois en cascade jusqu'à ces tout derniers jours, n’a apporté aucune mesure suffisante ni de changement de cap pour les aides aux entreprises et le lancement d’un plan de relance économique attendu, mais les français quant à eux ont décidé de muscler les actions.

Les peuples européens doivent réagir et les français ont raison de lutter contre le réformisme ultralibéral de Sarkozy siégeant au ban des capitalistes, des libéraux MR et partis de centre droit pour notre pays également, il faut comprendre les raisons des mobilisations actuelles et qui devront obligatoirement mettre fin à cette tyrannie du capitalisme inégalitaire, d’une non répartition équitable des richesses de production. Pourquoi se mobiliser et demain il est plus que temps pour les citoyens belges :

"Nos pays européens vont mal aujourd’hui à cause de l’internationalisation des très riches que l’on appelle depuis le début des années 1980, le néolibéralisme qui se présente comme un nouvel ordre social, qui enclencha la défaite des luttes populaires qui aboutit finalement à la maximisation des revenus des classes les plus favorisées, « contenus et renforcés » depuis la Seconde Guerre mondiale.

Ce nouvel ordre mondial s’est traduit aux Etats-Unis, de la même manière en Europe basée sur ce modèle, par une concentration accrue des revenus du capital et une augmentation des plus hauts salaires jusqu’à l’éclatement de la bulle financière américaine (les subprimes) avec les retombées de la crise jusque chez nous par manque de régulation des milieux financiers.

Dans les premières décennies de l’après guerre, le traumatisme de la crise de 1929 et de la guerre, la montée en puissance de l’URSS et d’importantes luttes sociales ont créer des conditions favorables aux classes populaires et moyennes dans les principaux pays capitalistes dont nos parents ont quelque peu pu profiter de cette amélioration des conditions de vie, une baisse relative des inégalités de courte durée et des progrès sociaux dans tous les domaines mais plus pour nos générations actuelles qui s’appauvrissent au fur et à mesure de la montée du néolibéralisme, qui subissent une stagnation des salaires et une régression sociale conséquente".


En France et en Belgique, la tendance américaine est analogue, bien que moins marquée. Mais ne crions pas victoire ! Même si les inégalités sont moins importantes et que les progrès sociaux ont perdurés jusqu’il y a peu, nos politiciens ultralibéraux, Nicolas Sarkozy et Didier Reynders et son mouvement réformateur sont là pour y remédier, poursuivre la destruction de la classe moyenne et populaire.

Leurs politiques fiscales assez identiques disposent de qualité néolibérale évidente et renforceront les inégalités dans nos pays.

C’est pourquoi nos peuples européens, qu’ils soient français ou belge (espérons que cela bouge enfin chez nous) ne peuvent continuer à se laisser faire indéfiniment.

Nous devrions et aurions à y gagner, si comme nos amis français, nous avions cette réputation de "révolutionnaires" et quand cela va démarrer, on peut leur faire confiance, cela va bouger.