Supprimer ces conditions porterait un grave préjudice au secteur du livre australien, estiment de concert les éditeurs, dans la mesure où les investissements permis par les rentrées d'argent ainsi occasionnées seraient réduits d'autant. Le problème qui se pose pour les revendeurs tourne alors autour du prix du livre acheté à l'éditeur australien, contre celui des fournisseurs étrangers, qui peuvent être moins chers.
Mais l'Australian Publishers Association a tenté l'expérience : sur 9 best-sellers, quatre sont moins chers en Australie que toute autre source d'approvisionnement, deux étaient plus chers, et trois naviguaient entre-deux. Le maintient des restrictions légales sur l'import, outre la protection de l'industrie et des auteurs, assure également le maintien de l'économie au niveau des imprimeurs, nécessairement impactés par une importation nouvelle.
Le rapport final du gouvernement sera rendu le 13 mai.