La vache ! Quasi un mois que je n'avais pas posté en ces lieux !
Désolé tout le monde, mais entre les stages, les concours à la manque et les tournages (et Guitar Hero aussi), j'ai un peu négligé cette partie là de ma vie.
Désolé donc, ça ne se reproduira plus, j'ai dans mes cartons et ma caboche plein de trucs pour vous aider à passer cette saloperie de printemps enfermés chez vous à fixer votre écran !
Chic !
On dit merci qui ?
24 – 7x07 à 14
La série reprend du poil de la bête avec une fournée d’épisodes post grève des scénaristes et donc mûrement réfléchis, sans les inconvénients d’une écriture en flux tendu, quasi live.
On retrouve ainsi le 24 qu’on aime, show hardcore ultra bourrin aux rebondissements parfois grotesques mais toujours jouissifs et qui se double cette année d’une réflexion en filigrane sur son personnage culte, Jack Bauer, relégué au rang de machine républicaine à torturer. Il est le poil à gratter d’une institution qui n’a plus besoin de lui, sauf quand il s’agit de sale besogne.
Jack porte en lui-même ce déchirement entre une institution pour laquelle il sacrifie tout, mais à qui il ne fait absolument pas confiance. Faut dire que cette nouvelle journée compte autant de traîtres dans l’organisation présidentielle que toutes les autres saisons réunies.
Alors on se marre devant la multiplication incongrue de menaces apocalyptiques (déjà trois en 12 heures), mais surtout on trépigne de voir Jack s’enfoncer toujours plus, mais s’en sortir toujours, peu importe qui doit mourir sur son passage.
Jack Bauer est le seul véritable action man des années 2000.
Parce qu’il ira jusqu’au bout.
Grey’s Anatomy – 5x15 à 17 & Private Practice 2x16
Les crossovers sont toujours des épisodes réjouissants de la télé US.
Parce qu’ils sont susceptibles de rameuter un plus grand nombre de spectateurs, on y développe des enjeux ultra dramatiques qui marqueront les personnages au fer rouge, procédé devenu classique et daté avec le Super Bowl pour la série mère, Grey’s Anatomy.
Après la bombe artisanale en plein hôpital, l’accident de Ferry provoquant la mort cardiaque du personnage principal les années précédentes, on a droit cette année au retour d’un ancien personnage, une avalanche critique de problèmes médicaux et un spectateur aux anges.
Même si les épisodes sont réussis, notamment en approfondissant le background de Shepperd, il s’avère moins palpitant que les cataclysmes des saisons dernières, et a le malheur d’enchaîner sur des épisodes ronflants, où le couple phare de la série est encore en crise.
La lassitude gagne, et c’est ce n’est pas l’artificialité de l’arc pompeux autour de Izzie qui va nous réveiller, surtout qu’on l’avait deviné une poignée d’épisodes en amont.
On va bien voir où tout ça nous mène, mais la série s’enfonce dans un misérabilisme qui dénote avec son côté bonbon acidulé, à l’origine la principale force du show.
Heroes – 3x14
On ronfle, on roupille, et le pire, c’est qu’on s’en contre fiche.
Je suis surtout à deux doigts d’abandonner.
Allez, un peu de courage, si même moi je ne regarde pas, qui le fera ?
Battlestar Galactica – 4x14 à 19
Il ne reste plus que le final, qui s’annonce dantesque.
Là, la série a encore du mal à gérer son rythme, entre avalanche de révélations et épisodes plus posés sondant la psychologie des personnages.
Peu importe l’équilibre bancal de l’ensemble, on prend un pied monstre devant cette mythologie qui prend fin, et qui s’avère l’une des pièces maîtresse de la science fiction télévisée.
Rien que ça.
Alors on la boucle, et on attend patiemment le final.
On se ronge les ongles jusqu’au os, mais on attend.
My Name is Earl – 4x17 à 20
C’est drôle, mais déjà vu.
Pas un épisode qui se démarque, pas d’audace narrative, rien.
La série pantouflarde qu’on est quand même content de retrouver, comme un vieux copain de primaire qu’on se traîne le reste de sa vie, pour pas lui faire de peine.
C’est beau et triste à la fois.
Sauf si on peut s’en moquer, là c’est juste drôle.