Oscar et la dame rose

Publié le 22 mars 2009 par Anaïs Valente

« Le dimanche, on lit au lit ».

Ce titre de livre, je le connaissais depuis longtemps, sans plus. J'ignore pourquoi, j'avais en tête que c'était un livre intellectuello-chiant.

Puis je n'avais jamais rien lu d'Eric-Emmanuel Schmitt, ça ne m'inspirait pas. Va comprendre.

C'est Rachel qui, à la foire du livre, me parlant de sa présence sur place, a évoqué « Oscar et la dame rose », m'invitant fortement à le lire.  J'ai donc pris l'ouvrage en main, l'ai retourné et ai lu la quatrième.

J'ai alors su que j'allais aimer.

Vu la finesse du livre, inversement proportionnelle à son prix, je ne l'ai pas acheté, pensant le trouver en poche ou en édition moins chère.

Je l'ai finalement reçu en prêt pas plus tard que la semaine dernière.

Et je l'ai lu vendredi soir, très tard, pensant le dévorer d'une seule traite.  Dès la première page, j'ai été aspirée dans l'histoire de ce gamin de dix ans, leucémique, qui décide d'écrire à Dieu, chaque jour.  Ça m'a rappelé « Quand vous lirez ce livre », dont j'ai parlé ici. 

Je voulais donc le terminer vendredi soir, mais c'était sans compter le marchand de sable, qui, à la page 79, s'est lâchement attaqué à moi.  Je pense avoir lu cette page une bonne quinzaine de fois, en m'endormant systématiquement.  Je me réveillais, je lisais, après quelques mots, je me rendormais.  J'ai donc abandonné, bien contre ma volonté.

Le samedi dès l'aube, j'ai terminé ma lecture, en déjeunant (enfin en petit-déjeunant, pour les français).

Quel livre !

Court, mais tellement rempli de choses.  Touchant et drôle à la fois.  Ecrit dans un langage enfantin, mais que l'on s'approprie rapidement.  Et rassurez-vous, Oscar écrit à Dieu, mais l'ouvrage n'a rien de bigot. Que du contraire.  J'ai bien sûr versé ma petite larme.

Un livre dont toute bibliothèque devrait se doter, c'est indéniable...