Un catholique ne saurait manquer de gaité (Pier Giogio Frassati)

Publié le 24 mars 2009 par Tellou

Et ça chahute, et ça se renvoie la balle, et ça se corrige fraternellement et in fine, ça déprime sérieux chez les cathos. Et les autres aussi d'ailleurs. Entre des journalistes et une société qui veut absolument démontrer que la catholicité est vraiment ringarde et à côté de la plaque, et qui n'écoute pas/plus ce que l'on peut dire; et certains cathos qui s'enfoncent dans un traditionnalisme frileux et des positions indéboulonnables qui ne font qu'abreuver les certitudes des premiers, c'est assez déprimant.
Et bien non. Je ne cèderai pas au pessimisme ambiant. Et oui, j'ose affirmer sur ce blog que l'on peut être catho, bien ancrée dans une vie moderne et que l'on peut être constitué de telle manière que les clichés manquent d'adhésivité sur moi et n'adhèrent pas. J'ose affirmer aussi que nous sommes beaucoup dans ce cas, mais que peut-être nous faisons moins de bruit que d'autres. J'ose aussi affirmer qu'être catho c'est ETRE avant tout. 24h/24, 7jours/7. Je le dis souvent sur ces pages virtuelles, mais la foi ce n'est pas la religion. L'Evangile n'est pas seulement à annoncer à grands coups de dogmes assenés par voie médiatique, elle se vit d'abord. Et elle ne se vit pas dans la tristesse.
On oublie "les bigooooooottes" de Brel. Par contre, à la place de mon texte hebdomadaire de Carême, je vous propose aujourd'hui cette petite phrase de Pier Giorgio Frassati, jeune italien des années 20, laïc, engagé dans l'Eglise, malheureusement parti trop tôt à 24 ans, emporté par une polyomélite foudroyante.

A nous, il n'est pas permis de vivoter. Un catholique ne saurait manquer de gaité; la tristesse doit être bannie. C'est une maladie, la pire de toutes".