Des chercheurs évacués

Publié le 27 mars 2009 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoa
Les manifestants protestaient contre les suppressions de poste dans les organismes de recherche et les universités...
Selon Hélène Conjeaud, de «Sauvons l'université», l'évacuation s'est produite «de façon un peu musclée» avec l'intervention de plusieurs dizaines de policiers casqués et protégés. Des manifestant scandaient «moins de CRS, plus de CNRS». La préfecture de police a précisé que l'évacuation de quelque 60 personnes, sur réquisition du secrétaire général du CNRS, avait duré un quart d'heure et qu'il n'y avait eu «aucun incident» ni interpellation.

Les chercheurs ne désarment pas. La police les a fait évacuer, jeudi dans la nuit, du siège du CNRS à Paris qu'ils occupaient depuis le matin. Ils avaient voté en début d'après-midi une adresse au Premier ministre, dans laquelle ils assuraient qu'ils ne quitteraient pas les lieux avant que soient rétablis 1.030 postes supprimés cette année dans les organismes de recherche et les universités.
Selon Hélène Conjeaud, de «Sauvons l'université», l'évacuation s'est produite «de façon un peu musclée» avec l'intervention de plusieurs dizaines de policiers casqués et protégés. Des manifestant scandaient «moins de CRS, plus de CNRS». La préfecture de police a précisé que l'évacuation de quelque 60 personnes, sur réquisition du secrétaire général du CNRS, avait duré un quart d'heure et qu'il n'y avait eu «aucun incident» ni interpellation.
«Le démantèlement de l'établissement»
Les chercheurs avaient décidé l'occupation du siège après avoir perturbé dans la matinée la tenue d'un conseil d'administration du CNRS, pour s'opposer à ce qu'ils considèrent comme un démantèlement et aux suppressions d'emplois. Un blocage «fermement condamné» par la ministre de la Recherche Valérie Pécresse. «Seul le dialogue permettra de répondre aux préoccupations des chercheurs», a-t-elle souligné quelques heures avant l'intervention de la police.
Les syndicats ont quant à eux dénoncé dans un communiqué le projet de contrat entre le CNRS et l'Etat, dont l'objet réel, selon eux, est de «valider le démantèlement de l'établissement par pur choix idéologique». Les manifestants ont prévu de mettre en place ce vendredi un barrage filtrant qui ne laisserait passer que les personnes convoquées 3 rue Michel-Ange (16e arrondissement de Paris) pour passer des concours.
source:http://www.20minutes.fr/