Une nouvelle a récemment soulevé le débat dans le milieu: L’alignement de la TVA de la restauration “traditionnelle” sur celle de la restauration rapide et collective - c’est-à-dire un passage de 19,6% à 5,5%.
Cette mesure, annoncée par le président lui-même, est attendue depuis une quinzaine d’années dans le monde de la bouche et pourtant, à première vue, les restaurateurs ont l’air de s’en méfier. En effet, le chef de l’État a indiqué que cette allègement serait appliqué sous certaines conditions: Une baisse significative des prix et une embauche plus forte.
Nous avons l’impression que le gouvernement, voulant stopper le saignement dû à la crise, ne fait qu’ajouter un peu sel dans les épinards dans un monde qui a oublié le goût du beurre. Des problèmes, il y en a et depuis longtemps. Pour n’en citer que deux: L’augmentation des charges liées à l’activité et les conditions de travail souvent pénibles.
Avec l’application de ce nouveau taux, la clientèle s’attend à voir une baisse significative du prix à la carte.
Qu’en est-il vraiment?
Chez un Brin de Cuisine, on est plutôt septique car, pour nous, cette baisse signifie tout sauf ce que prévoit le gouvernement.
Grossièrement, il n’y absolument pas de garanties pour le personnel travaillant déjà dans le domaine. Le risque est fort que ceux qui tirent profit de cette mesure soient les patrons restaurateurs qui voient là, l’occasion de soulager des difficultés dans leurs activités. Chose compréhensible.
Peut-être qu’une baisse des charges sociales aurait été plus profitable pour l’ensemble de la profession mais là, encore, c’est incertain. Nous avons peur que le salaire moyen ne bouge pas et, pire que ça, qu’il n’y ait pas d’amélioration de la qualité de service.
Qu’en pensez-vous?
Je termine cet article avec une note un peu plus joyeuse en vous annonçant que nous vous préparons plein de jolies surprises pour les semaines à venir avec, par exemple, une série de recettes à l’occasion de Pâques.
Bon vent et régalez-vous