Mort aux cons, french psycho(n)

Par Christophe Greuet
Il est des titres qui, en pleine rentrée littéraire, ne passent pas inaperçus. Aux allégations sibyllines et pseudo-profondes choisies par le primo-romancier type, Carl Aderhold aura préféré une invective un poil vulgaire : Mort aux cons. Pourtant, le stratagème marche, et l’on plonge dans le livre, ne serait-ce que par une curiosité vaguement malsaine. Histoire de vérifier que derrière un tel titre se cache la vaste fumisterie soupçonnée. Et l’on se trompe, le livre se révélant être un “vrai” roman.