Éditorial - Avril 2009

Publié le 01 avril 2009 par Pslys

Je souhaite intervenir, en tant que Secrétaire de Section, pour faire un bilan de l’action municipale une année après son installation, et dans le même temps rêver un peu à l’avenir de notre ville.

 Oui, rêver parce c’est aussi une façon de se projeter dans l’avenir.

Et se projeter dans l’avenir, imaginer ce qui viendra, est l’une des fonctions premières d’un élu municipal,  président de groupe majoritaire et Secrétaire de Section que je suis.

Non pas pour se contenter d’imaginer. Mais pour aller plus loin et concrétiser ce à quoi on souhaite arriver, concrétiser un choix de ville, pas moins que cela.

 Alors, oui je fais ce rêve de trouver en 2013 notre ville de Lys-lez-Lannoy métamorphosée.

 Je rêve de trouver de jeunes enfants revenant du plateau multisports, installé depuis déjà 4 ans par l’équipe municipale élue en 2008. Je me souviendrai alors de ces échanges dans la presse et en séance de conseil sur son lieu d’implantation. Les enfants qui auront eu l’occasion de jouer au handball, de lier exercice physique bénéfique pour leur santé au divertissement, ne sauraient rien des débats qui ont eu lieu à l’époque où le maire avait sollicité du conseil la simple autorisation de demander des subventions, où l’Adjoint à la vie sportive avait de lui-même lancé volontairement une consultation auprès des habitants pour déterminer si tel ou tel lieu était le plus adapté.

On peut déjà penser à cette satisfaction d’avoir approuvé un projet qui permettra la pratique des sports par les plus jeunes, nombreux, de notre commune, tout en ayant soigné la méthode de consultation des habitants.

 On peut poursuivre cette promenade future et croisais cette fois une jeune maman, satisfaite d’avoir appris que sa fille avait fait de vrais progrès en musique. Oui, en effet elle avait pu profiter de l’une des premières mesures mises en œuvre dès le printemps 2008 : elle avait comme une vingtaine d’autres enfants bénéficier des cours d’éveil musical mis en place pour les tout jeunes enfants ; ensuite, malgré des difficultés financières certaines qu’avait connues sa mère en 2009, elle avait pu grâce aux tarifs différenciés de l’école de musique continuer la pratique de son instrument. Elle incarnait en quelque sorte le concept défendu en conseil municipal au printemps 2009 de Lys-lez-Lannoy, une ville où la culture est accessible à tous.

 Je suis toujours dans cette promenade de l’été 2013. Cette ambition d’une culture de qualité et d’ambition pour le plus grand nombre a d’ailleurs trouvé l’été précédent sa concrétisation dans le 2ème édition de “ lille3000 ” à Lys-lez-Lannoy. Le coup d’envoi de cette insertion de notre commune dans un événement festif, culturel, ouvert à tous quelque soit l’âge et ayant du sens s’était produit en 2009, lorsque la Serbie s’était “ invitée ” à la ferme du Gauquier enfin ouverte aux habitants après tant d’années de travaux, effectués aux frais du contribuable sans cohérence, ni transparence.

 De nombreux Lyssois se souvenaient ainsi de ces moments de fêtes et de culture voulue par Madame le Maire, l’Adjoint à la Culture et toute son équipe municipale parce que la majorité municipale croyait à juste titre qu’être ambitieux en ce domaine n’était pas une option, alors même que la crise secouait les certitudes.

 Ce rêve sur l’été 2013 à Lys-lez-Lannoy me rappelait que nous avions défendu avec force que le sport et la culture pour tous étaient une nécessité pour continuer de faire société, et relier les Hommes, pour continuer de proposer aux habitants la découverte de l’autre et de soi-même.

 Les jeunes enfants qui avaient construit la petite géante serbe à l’occasion de “ lille3000 ” en 2009 dans notre ville sortaient du collège et se souvenaient eux qu’ils avaient un peu appris ce qu’étaient les pays de l’Europe politique et géographique. Ils croisaient sur le chemin leur petit frère qui empruntait l’une des lignes du “ pédibus Lyssois ”, le “ Lys-à-Pattes ”, un projet porté collectivement par l’Adjointe à l’Education, la Municipalité et les Parents d’élèves.

 Cela correspondait tant à l’idée de citoyenneté défendue pendant de nombreuses années. Une Ville ambitieuse qui agit, qui innove, et qui peut compter sur l’implication citoyenne des Lyssois !…

 Implication sollicitée dans le cadre de procédures de concertation avec les habitants voulues par la municipalité. Il en était ainsi de ce jeune homme qui me confiait avoir été membre de l’Atelier urbain de proximité Longchamp : il avait donné de son temps et avait travaillé sur la Coulée verte entre Hem et la place Faidherbe, désormais achevée, et traversant ainsi toute la ville comme un corridor vert pour accroître la qualité de vie et de l’aménagement urbain dans notre ville, comme s’y était engagé avec détermination et compétence l’Adjoint à l’Urbanisme.

 Cet attachement à la citoyenneté s’était manifesté par bien d’autres exemples concrets de l’attention qu’une équipe municipale doit porter aux habitants.

D’autres Ateliers Urbains de Proximité, destinés à recueillir la parole des habitants et à alimenter la réflexion de l’équipe municipale, avaient mis en place, dont un pour le devenir de supérette de la rue Bacro. Ces lieux, aujourd’hui aménagés, vivaient bien parce qu’ils avait été pensé avec les habitants.

En 2013, peu se souviendront que nous nous étions dotés d’un outil inédit de planification et de gestion à LLL. Et pourtant, dans le PPI que nous proposons cette année : l’Enfance-la Jeunesse et les Solidarités figurent parmi les deux autres priorités des Adjoints à l’Action Sociale, aux Seniors et à l’Emploi.

Comme fil conducteur d’une Ville qui porte attention aux plus fragiles d’aujourd’hui et aux citoyens de demain pour que la dure réalité qu’il convient d’affronter en 2009 soit adoucie autant que faire ce peut par des mesures porteuses d’espoir.

 Ainsi, ces mères satisfaites que leur enfant puisse partir en classe de neige bien que ne disposant pas de revenus très élevés. Elles ont pu offrir, grâce au soutien de la Ville dans le cadre d’une nouvelle mesure adoptée en 2008 et reconduite chaque année, de départs en colos d’hiver avec une participation communale prenant en compte les revenus des familles.

 Les Familles à Lys lez Lannoy comptent d’ailleurs beaucoup sur cet engagement qui a permis à de nombreux jeunes Lyssois qui représentent un quart de la population de déjà profiter d’activités de loisirs à la journée lors des congés scolaires. Le mercredi sera la prochaine étape.

 Cette mesure, choix phare de l’équipe en place depuis 2008 a nécessité une orientation budgétaire volontariste dans le domaine de l’enfance et de la jeunesse ; orientation assumée, revendiquée, parce que cela permet à de nombreux parents de savoir que leurs enfants bénéficieront d’activités leur garantissant épanouissement et apprentissage à chaque étape de la vie.

 Je partage pleinement la conviction qu’il faut vouloir le meilleur pour nos enfants, et nos jeunes, comme cela se fait en matière d’alimentation dans les cantines, parce que des repas de qualité doivent être proposées à chaque enfant de notre commune, car il s’agit là de préparer l’avenir avec des habitants se sentant heureux à Lys-lez-Lannoy en même temps que rendre service à de nombreuses familles de notre ville.

Mais il faut aussi garder raison :

On ne peut qu’être inquiet par cette étude parue récemment dans un quotidien dans laquelle on apprend que les jeunes Français n’ont plus confiance en l’avenir et apparaissaient comme les plus pessimistes d’Europe sur l’évolution de leurs conditions de vie.

 Dure réalité aujourd’hui d’une société qui se préoccupe si peu de sa jeunesse, sauf de temps à autre pour la vilipender, la regarder d’un mauvais œil, en jouant sur les peurs et le manque de confiance mutuelle entre générations.

 J’ai donc la certitude que oui, dès 2009 et pour les années suivantes, il faut affirmer notre confiance aux Jeunes et dire qu’ils ont leur place dans notre ville, comme êtres en devenir, comme futurs citoyens, comme Lyssois à part entière, à côté de nos aînés pour lesquels nous agirons également.

 Vouloir le meilleur, c’est que nous voulons pour aujourd’hui comme pour demain, parce que nous faisons et assumons le choix de l’ambition et de la raison au service de l’intérêt général.

 Parce qu’il conviendra que de la dure réalité du moment, nous puissions passer au rêve que j’ai rapidement évoqué, nous travaillons au sein du groupe majoritaire de ce conseil municipal à bâtir pas à pas une réalité plus douce : une ville à la fois solidaire et moderne.

 En effet, dans notre ville, qui incarne les valeurs du Nord, de l’agglomération lilloise et roubaisienne, nous savons ce que signifient l’ambition et la volonté de conquête ; le refus de la fatalité, le refus du renoncement ou des divisions futiles et irresponsables ; le sens de l’intérêt général…

 Oui, tout cela, nous le savons. Et c’est pour cela que je suis heureux et satisfait de soutenir un projet de budget et un plan pluriannuel d’investissement qui place haut l’ambition

Il s’agit ni plus ni moins de ne pas se résigner et d’incarner l’avenir, de porter haut les valeurs de la solidarité, de la citoyenneté et de la modernité, sans renoncer pour autant à tout esprit de responsabilité.

 Trois priorités nous guideront donc, avec de nombreuses mesures encore, que je n’ai pas énumérés, comme l’accompagnement et l’implication des projets majeurs en matière d’aménagement et de renouvellement urbain à l’échelle de la ville, d’emploi ou encore d’habitat..

 Trois priorités donc, déjà en 2008 (vous en avez eu la preuve par les fait), pour 2009 et le mandat : les Solidarités, l’Enfance et la Jeunesse, le Sport et la Culture pour tous.

Trois objectifs transversaux : la Sécurité, un droit multiforme pour lequel nous agissons sans démagogie mais avec volonté dans le cadre de nos compétences ; l’Accessibilité pour les Personnes handicapées ; le développement durable.

Une méthode : l’information a minima ; la consultation et la concertation…

 C’est ce choix résolu et cette volonté forte de travailler aux services des Lyssois, pour rattraper le retard pris, répondre aux besoins du présent et préparer l’avenir, qui m’amène à soutenir le travail de l’Equipe Municipale.

 C’est la condition pour que notre ville en 2009, à l’été 2013 et quelques années après on puisse dire que , quand même, beaucoup de choses ont été faites alors même que rien n’était évident.