Une opération armée ne pouvant être menée, compte tenu de la géographie du lieu où il se trouvait, les services renseignements colombiens ont fait le choix d’une
«médiation». Selon eux, la guérilla a exigé cinq millions de dollars pour sa libération.
Sa capture intervient un peu plus d’un mois après celle
de six Colombiens faisant partie du groupe des otages «politiques» de la guérilla. Les Farc détiennent encore 22 otages «politiques», échangeables contre des guérilleros capturés par les
autorités. Elle retiennent aussi plusieurs centaines d’otages «anonymes» à des fins de rançon.