D'ailleurs, « si les cours restent perturbés au-delà de mi-avril, après les vacances, l'année universitaire sera menacée » dans le cas de certains étudiants, mais pas tous, manifestement. De plus, les négociations n'ont pas apporté entière et pleine satisfaction, mais suffisamment pour que l'on estime qu'il est temps de reprendre le chemin des écoliers.
Pour lui, la situation est aujourd'hui coincée entre « ceux qui donnent et ne veulent pas dire qu'ils donnent, et ceux qui reçoivent, et ne veulent pas reconnaître qu'ils ont obtenu des choses ». On remettra les choses dans l'ordre en considérant 1/ le gouvernement, 2/ les syndicats.
Aujourd'hui, le mouvement commence à dériver, et « l'université prend le risque de s'affaiblir en laissant partir des étudiants vers des établissements privés ou vers les filières sélectives ». En outre, certains pays avec lesquels des accords d'échange - Erasmus et autres - pourraient ne pas réitérer leur confiance, du fait des nombreux cours qui ont été supprimés.