Condamner toutes les violences

Publié le 07 avril 2009 par Ps76

Alors que l’Union du Mini-Plan (UMP) planifie une polémique pour masquer l’incompétence de ses politiques face à la crise, Martine Aubry, confirmant son plein propos avec ceux de Ségolène Royal, au nom du Parti Socialiste, ”condamne toutes les violences”.

Bien évidemment, le Parti socialiste condamne les violences qu’elles soient physiques, sociales ou verbales, a déclaré Martine Aubry en réponse à l’UMP et ce, après les heurts de ce week-end à Strasbourg et en Corse.

Tous les dirigeants socialistes se sont exprimés dans ce sens, à l’unisson, et les violences de Strasbourg comme celles de la Corse ne sont pas acceptables.

Pour autant, Mme Aubry a rappelé, qu’au PS, on comprend aussi la “révolte”, le “ras-le-bol” des salariés face à la “violence” sociale.

 

Ce n’est pas justifier ni excuser la violence, et nous condamnons qu’on puisse porter atteinte à la liberté de circulation des personnes. A côté de cela, nous, nous entendons la violence sociale, la brutalité des licenciements quand des entreprises font des bénéfices mais préfèrent sacrifer des vies humaines.

Voilà ce qui explique qu’on en arrive à cela. Il ne s’agit plus de l’accepter mais de la comprendre. Rappelons les exemples de Continental ou de la Société générale. Il y a des moments où les gens n’en peuvent plus. C’est dur et c’est humain.

Encore plus si on est trois millions dans la rue et que le lendemain le président de la République vous dit qu’il n’y a rien à faire et qu’il va continuer comme avant.

L’UMP, par ses politiques de fermetures (écoles, tribunaux, hôpitaux…) et de suppressions (postes d’enseignants…), rajoute des difficultés à la crise, c’est grave et c’est inacceptable. Fillon, dit qu’il comprend…. Total et non les français, c’est provocateur et c’est inacceptable.. Sarkozy dit je ne changerais rien, j’ai crée un bouclier fiscal pour les riches, ça agace et ça se rajoute à la détresse, c’est  grave et c’est irresponsable.

La Droite provoque elle-même les conditions qui font que les gens se disent “qu’est-ce qu’il faut faire pour être entendu ?’”

Personne n’admet ni ne justifie la moindre violence et la moindre atteinte à la liberté d’une personne, mais quand la démocratie ne fonctionne plus, qu’elle est confisquée, voilà ce à quoi on arrive.

Martine Aubry a aussi condamné la “violence verbale” de Sarkozy, rappelant ses propos de 2005 sur les “racaille”, le “nettoyage au Kärcher” des banlieues, le “casse pauvre con !”.

Un homme qui décrédibilise la fonction suprême peut-il s’attendre à ce que le peuple manifeste docilement ?

Nous condamnons avec la même force la violence quotidienne dans nos quartiers, la violence des politiques qui, au-delà de la crise, enfoncent des familles de plus en plus nombreuses, dans la difficulté, dans la misère.

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