Fille d'une famille de cinq enfants, elle fut la seule à s'engager dans des études universitaires, de psychologie, qu'elle ne finit d'ailleurs jamais. Elle reçut la médaille du mérite et du travail en 2008 et fut mentionnée dans le Guiness des records pour une longévité dans le monde de l'édition qui aura duré 56 ans.
Ses romans mettaient en scène des femmes ordinaires, absolument pas sublimées, à l'opposé des tendances de la littérature de ce genre. Son style, qualifié de raffiné, devait beaucoup, avoua-t-elle à l'oppression franquiste, où elle dut se montrer particulièrement vigilante, afin d'échapper à une censure impitoyable.
« Beaucoup de livres paraissaient qui montraient une vie particulièrement sombre en soulignant les côtés obscurs. Cela m'a appris à sous-entendre, suggérer plutôt que de montrer », expliquait-elle.