Google : le révélateur de la fraude
De plus en plus d'enseignants se retrouvent dans l'obligation de revoir les travaux qui sont donnés à faire à l'extérieur de l'établissement. Si, auparavant, on pouvait s'inspirer de la copie d'un de ses camarades, désormais, on peut aller copier des dizaines de sources sur Internet. Cette pratique semble s'être instituée comme une habitude dès le plus jeune âge.
Le plagiat étant de plus en plus fréquent, les enseignants se sont aussi, au fil des ans, aguéris dans la recherche des sources. Si l'élève ne fait qu'un copier-coller, il est aisé, à l'aide de Google, de retrouver
Une méconnaissance de la propriété intellectuelle :
Sur l'enquête menée au Canada auprès de 17 000 étudiants, on relève 53 % qui confessent avoir déjà plagié un travail. Les étudiants intègrent le texte copié sans indiquer de sources, comme s'ils en étaient les inventeurs. Mais, si l'on interroge davantage les étudiants, on se rend compte que de nombreux cas de plagiats sont aussi dus à l'ignorance. Ils ne connaissent pas les principes de la citation.
Le copier-coller est devenu une habitude et le contenu présent sur Internet leur apparaît totalement libre. Le concept même de propriété intellectuelle n'est pas clairement défini dans leur esprit. Un important travail de formation à l'utilisation des nouvelles technologies s'impose. Il faut réapprendre aux jeunes à penser par eux-mêmes, à se faire confiance plutôt que de préférer reprendre les idées des autres en sous-estimant les leurs...