Son nom est en l'honneur de Jean-Jacques Rousseau, écrivain et philosophe, qui n'y séjourna pourtant que pendant six semaines, les six dernières de sa vie, du 20 mai au 2 juillet 1778, date de sa mort.
La disposition du parc reste voisin de l'état d'époque, même si ont disparus certaines oeuvres, telles que la grotte de la rêverie, le temple des Muses ou la Brasserie.
Petite visite tranquille autour de l'étang afin de découvrir quelques fabriques :
La grotte des Naiades :
Dédiée aux naiades, divinité antiques des sources et des rivières, la grotte célèbre la croissance et la fertilité de la nature.
La Glacière :
Edifice caractéristique des jardin du XVIIIe siècle, on allait jadis recueillir la glace sur les étangs afin de l'empiler et de la conserver dans un grand puit hermétiquement fermé.
L'Ile des peupliers et la tombe de Jean-Jacques Rousseau : Le tombeau de Rousseau inhumé en 1778 ne contient plus les restes de celui-ci. En 1794, la convention décrète leur transfert au Panthéon.
Cette fabrique est le symbole de la connaissance humaine. Il est volontairement laissé inachevé, montrant que la vérité reste toute entière à construire.
Le Dolmen :
Impressionant, les dalles en pierre furent extraites des carrières de grès voisines, et certainement tractées comme à l'ancien temps.
Le pont de la Brasserie :
Ce pont, près de l'ancienne brasserie à bières, est caractéristique de la philosophie du marquis qui préférait les aspérités et les accidents de relief.