Jim Woodring

Publié le 13 avril 2009 par Hocvolo

 

Pas de thème sur Pacques aujourd’hui, tout simplement pas envie car j’avoue avoir fait une overdose d’œufs et lapins en chocolats ce week-end ! Ben oui, pour que Junior ne tombe pas malade, je me suis, comment dire… sacrifiée…

Jim Woodring est né à Los Angeles en 1952. Son enfance est marquée par de fréquentes hallucinations et autres problèmes psychologiques.
Il apprend à accepter et plus tard à se servir de ces apparitions et voix intérieures, généralement assez effrayantes et devient un garçon arrangeant à l’apparence plutôt gaie.

Après ses études au lycée, il travaille comme éboueur et vit dans une misère noire. Il décide d’ailleurs d’illustrer cette partie de sa vie. Certaines publications undergrounds intéressées par ses tranches de vie décident de les publier. Progressivement, Jim développe plusieurs styles de dessins qui serviront dans diverses publications pour finalement devenir réalisateur de dessins d’animation indépendant et à plein temps.
Il travaille majoritairement pour des agences de publicité et de relation publiques, mais accepte aussi pratiquement tous les projets qui lui sont proposés, comme des films étudiants et autres concepts collaboratifs.

Finalement Jim prend un emploi de salarié dans un studio d’animation de Los Angeles où il travaille - c’est lui qui le dit - sur certains des plus mauvais dessins animés de la planète !

En 1980, il crée son «auto-journal illustré», qu’il publiera lui même, contenant des bandes déssinées relatant ses expériences depuis l’enfance. Une façon comme une autre de faire sa thérapie
Durant les années 80 et 90, son travail a beaucoup été représenté dans différentes revues traitant de BD, comme Kenyon Review et World Art Magazine de Francis Coppola’s Zoetrope.

Les retombées sur son travail sont suffisamment bonnes pour que finalement, il décide de reprendre une carrière de dessinateur d’animations à plein temps. En 2005 sort son dernier livre «Seeing Things» publié par Fantagraphics Books. Aujourd’hui, Jim vit à Seattle.

On sent une patte d’animateur dans les dessins de Jim Woodring. J’ai une préférence pour ses noirs et blancs que je trouve assez forts et qui collent plus à ses messages. Sa façon d’intégrer les formes simples de ses personnages principaux (à la Félix the Cat) dans des décors très travaillés donne un chouette résultat.
Pas mal d’illustrations et quelques produits à acquérir sur son site que je trouve par contre assez désagréable d’utilisation…

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