Puteaux : un paradis fiscal ?

Publié le 13 avril 2009 par Frédéric-Michel Chevalier

Dernière provocation en date de Christophe Grébert : l'annonce de la fin du "paradis fiscal" putéolien dans la tribune d'alternance Puteaux à publiée dans le prochain numéro de Puteaux Infos !

Les mots ont un sens. Quand on prétend "faire de la politique autrement" et qu'on a signé une charte éthique, on ne peut pas dire ou faire n'importe quoi ! L'élu MoDem, en perte de vitesse, qui remet au goût du jour la casquette "popu" d'Henri Krazucki (photo), multiplie les provocations populistes pour tenter de manipuler l'opinion des Putéoliens.

Au lendemain du G20, lorqu'on évoque les paradis fiscaux, tout le monde a en tête des zones de non régulation qui profitent aux riches désireux d'échapper au fisc, ainsi qu'aux circuits mafieux soucieux de blanchir leur argent. Rien de tout cela à Puteaux, même si, dans une stratégie de victimisation permanente, Christophe Grébert y dénonce constamment la main basse des nantis et des réseaux mafieux.

Si la fiscalité locale a des allures de "paradis" à Puteaux, c'est par ses taux très bas :
5e rang des  villes les moins chères des Hauts-de-Seine pour la taxe d'habitation et 6e rang pour la taxe foncière malgré sa légère augmentation (de 7,93% à 8,93%) en 2009. Et cela perdure, quoi qu'en disent Christophe Grébert et les élus de son groupe.
Les élus MoDem d'Alternance Puteaux, qui dénoncent avec virulence l'augmetation de la taxe foncière préfèrent-ils le modèle fiscal mis en place par le maire MoDem de Montrouge où ce sont les locataires qui paient le plus : 10,23 % pour la taxe d'habitation, tandis que les propriétaires ne paient que 7,80 % de taxe foncière ? Est-ce cela la justice sociale ?
Enfin, est-ce par mensonge ou incompétence que Christophe Grébert agite le spectre d'une répercussion de l'augmentation de la taxe foncière sur les locataires via des hausses de loyers ? Il n'en sera rien, puisque les augmentations de loyer sont indexées sur l'indice de la construction.