PANIQUE DANS L'OREILLETTE : Mickaël Winter

Publié le 26 avril 2009 par Stephanesagas

Mickaël Winter nous livre comment il réalise son prochain album qui, selon ses projets sortira cet été. Un événement attendu dont vous trouverez le secret de réalisation…

Mais d’abord place à l’ambiance, dans sa loge, quelques minutes avant le début de l’émission, "Panique dans l'oreillette" présentée par Frédéric Lopez avec comme invités Ophélie Winter et Stéphane Bern - diffusée le 22 avril 2009

 






Bonjour Mickael Winter, quel est votre état actuellement ?

L’état actuel c’est que je suis assez stressé car j’ai la lourde charge et la responsabilité de lancer pleins d’infos pour l’émission et que je ne suis pas très très à l’aise verbalement habituellement.

Comment vous a-t-on préparé ?

On m’a pas vraiment préparé. En fin de compte, comme pour tous les intervenants de l’émission, on est contacté par la prod’ et l’on doit raconter des anecdotes, en l’occurrence sur ma sœur Ophélie. Donc j’ai raconté un maximum de trucs et en arrivant ici, on me fait un récapitulatif de tout ce que j’ai balancé et en fin de compte, j’ai l’impression que je vais co-animer l’émission. Et que c’est un peu via moi, que vont fuser les idées sur lesquelles vont rebondir l’animateur et ma sœur. Donc c’est pas évident.

Est-ce que malgré tout, ce cadeau un peu empoisonné, vous n’avez pas le sentiment qu’en fin de compte c’est bon enfant, et que c’est un hommage à votre sœur que vous allez lui rendre ?

Si ! moi, ça me fait plaisir de participer à ça, car je suis collé à ma sœur, matin midi et soir depuis notre naissance, et qu’on est un peu comme des jumeaux inséparables ; mais je trouve qu’ils auraient dû un peu mieux préparer le concept. Nous voir en amont, nous expliquer plus précisément comment cela se faisait. C’est peut-être un peu de ma faute, j’aurais du regarder l’émission en entier.

Rires…

Vous avez reçu comme moi le dvd…

Et au bout de10 minutes, j’ai arrêté de regarder l’émission, j’aurais peut-être du la regarder en entier. C’est mon erreur. J’avais déjà vu des petits bouts à la télé…mais jamais en entier. De toute façon je travaille le soir et souvent la nuit, donc je n’ai pas trop le temps de regarder la télé le soir à la maison. Mais, voilà, c’est mon erreur, je vais payer les pots cassés !

Ca sera aussi pour vous Panique dans l’oreillette

Angoisse dans l’oreillette…rires…

Le titre d’un projet artistique ?

Peut-être…allez savoir ?

Vous travaillez la nuit, est-ce pour des projets artistiques ?

Je suis DJ dans un restaurant branché de la capitale et je fais aussi de la musique. J’ai un studio d’enregistrement. Je prépare mon album, je travaille sur l’album d’Ophélie. Donc quand je sors de mon boulot de DJ, je rentre chez moi et je travaille généralement jusqu’à 6h ou 7h du matin.

D’accord…je suis battu, moi je m’arrête à 4h…rires…

Quel est le restaurant où vous êtes DJ ?

C’est le Bound, l’ancien Bar Fly, avenue Georges V. Je suis là-bas un soir sur 2.

Ca fait quoi de préparer le disque de sa sœur ?

Ca fait plaisir parce que ça fait longtemps que j’avais envie que ça se passe et qu’on a mis du temps à trouver la direction artistique, le style de chansons qu’on voulait faire, la manière de revenir. Vu que l’industrie du disque est complètement défoncé aujourd’hui, il a fallu un peu restructurer tout ça. Savoir comment on allait développer le projet, bien gérer le problème d’internet pour savoir comment on allait véhiculer l’image, la musique et le projet.

C’est pour ça qu’on a pris pas mal de temps.

C’est à dire ?

Cela fait 2 à 3 ans qu’on en parle.Mais réellement cela a commencé il y a un an, le boulot.

Et où sont vos studios ?

Chez moi ! Dans le 92, à Neuilly.

Et votre disque, votre bébé ?

Le mien, il n’est pas prêt encore. Il sera fini, si tout va bien en début ou mi-été. Et c’est du rock. Et moi c’est pas du tout pour du média, c’est que pour de la scène. Donc on ne va faire que des concerts.

Quels sont les bons ingrédients que vous allez rassembler pour réaliser votre disque ?

Le plus dur a déjà été fait mais en fin de compte, ce sont des chansons que j’ai composées il y a 5 ans et que j’ai commencé à enregistré il y a 2 ans. Donc la maturation du projet, ça fait longtemps que je ne me prends pas trop la tête avec. Tout est déjà figé que ce sois, les textes, les mélodies, les arrangements. Ce qui a été très longtemps, c’est de trouver le temps, vu que je travaille à coté. D’avoir le temps et le recul. C’est d‘éviter les doutes, c’est d’éviter de refaire, comme justement on a le temps, vu qu’il n’y a pas de pressions de maison de disque, et pas de pression de rien du tout, on a le temps de revenir en arrière, de tout effacer et de recommencer 250 fois si on a envie. De s’arrêter au bout d’un moment et de se dire : « Tiens c’est quand même bien, je vais figer cette photographie de cette chanson et je ne vais plus y toucher. ».

Donc voilà, c’est ça le plus dur, mais les ingrédients, je joue les guitares, je joue les basses, je ne joue pas la batterie, mais je fais les claviers, les chœurs, je fais les chants…les textes…J’ai tout fait ! Les arrangements…tout ! Tout est de moi ! Je n’ai qu’un batteur qui est avec moi et qui fait les batteries. De temps en temps il y a un solo de guitare qui est fait par un guitariste, parce qu’il joue mieux que moi.

Mais sinon, j’ai tout fait. C’est pour ça que c’est très long. Et c’est pour ça que ça apporte beaucoup de doute…rires…

Avez-vous des personnes pour vous stimuler et vous encourager, parce que vous parler de vos doutes…

Non, c’est un truc que j’ai fait tout seul ! Vraiment tout seul. Si la seule personne qui m’a vraiment aidée c’est mon batteur avec qui je travaille, qui est comme mon associé. C’est pas un coach, mais c’est mon partenaire, dans ce projet, dans cette aventure, parce qu’il croit beaucoup dans le projet et qu’on a l’intention de le développer ensemble. Lui, ça fait 5 ans que je le connais. C’est un peu grâce à lui que je le fais car il écoutait mes chansons et me disait qu’il était temps que j’en fasse quelque chose.

On a commencé par construire le studio. Assez rapidement une fois que le studio était prêt on s’y est mis. Et au bout de 6 mois, on a tout effacé et on a tout recommencé. Voilà…rires…

C’est pas un peu le saut de l’ange que de tout redémarrer ?

On avait besoin d‘autre chose, d’une autre ambiance, parce qu’en fin de compte, j’avais fait appel à des musiciens, et je trouvais que les musiciens n’arrivaient pas à retranscrire l’émotion qu’il y avait dans mes maquettes et du coup, il a fallu que…je peux dire des grossièretés ?

Oui, oui !

Que je m’enlève les doigts du cul et que je fasse moi-même les guitares….rires…voilà…

Dixit Mickael…

Voilà….rires…

Après, ça marchera j’espère, ça marche pas, tant pis. Au moins, je l’aurais fais et je saurais ce que je vaux…c’que ça vaut.

Mais c’est une belle aventure humaine parce que c’est un truc qu’on a partagé à 2, du début à la fin et c’est pas encore fini. Donc là je suis dans l’étape de mixe. C’est ça qui va prendre un peu de temps. J’ai le luxe de pouvoir attendre et de passer 10 jours sur une chanson.

Avant, quand j’avais signé dans une maison de disque, il y a très longtemps, j’avais sorti 2, 3 singles et j‘avais fais un album qui n’est jamais sorti. Et là, il y avait des impératifs temps, dus à l’argent investi et je devais en 10 jours, finir 10 mixes, 10 chansons.

Là, je vais passer 10 jours par chanson, vu que c’est chez moi, et qu’il n’y a personne, qui dit : « Mais monsieur, il faut payer. Monsieur, il faut sortir du studio, c’est fini, il y a un autre client.

Voilà ce que je fais.

Un grand merci Mickael, c’est un moment d’émotion.

C’est gentil, merci beaucoup !

 


Pour connaître l’univers de Mickael Winter

www.myspace.com/mickaelwinter

http://www.mickaelwinter.com/

http://www.myspace.com/bound_paris

 


et à l’occasion…le mien…bien que plus que plusque plus que modestement : http://www.myspace.com/stephanesagas