Le ministre du Travail Brice Hortefeux a annoncé dimanche, lors du "grand rendez vous" Europe 1/Le Parisien, qu'une nouvelle proposition de loi sur le travail du dimanche "sera déposée dans les toutes prochaines semaines" et "débattue en juillet" par le Parlement.M. Hortefeux a jugé nécessaire qu'il soit possible de faire ses courses "dans tous les commerces de détail" dans "les zones touristiques et thermales", ainsi que dans certaines "grandes agglomérations", citant celles de Paris, Marseille et Lille.En revanche, dans les autres zones, a-t-il souligné, "je n'ai pas évoqué l'augmentation du nombre de dimanches" durant lesquels les commerces peuvent être ouverts.Il faut permettre "aux salariés qui le souhaitent dans des zones bien définies, de pouvoir effectivement travailler volontairement", a martelé le ministre.Le débat sur le travail dominical, enterré fin décembre à l'Assemblée nationale, avait refait surface au Sénat début avril par le biais d'amendements de centristes sur un texte sur le tourisme. Ces amendements avaient finalement été retirés par leurs auteurs après avoir déchaîné des passions, la majorité UMP étant divisée sur la question."Nous allons débloquer le dossier. Une proposition de loi, donc d'initiative parlementaire, sera déposée dans les toutes les prochaines semaines", a dit M. Hortefeux, en ajoutant que "le texte sera débattu en juillet" au Parlement.Il espère que le texte sera appliquable "le plus tôt possible"."Je consulterai les partenaires sociaux, j'ai déjà commencé un peu à le faire" et "je consulterai aussi les autorités religieuses, catholiques et protestantes, pour bien souligner qu'il ne s'agit pas d'une remise en cause du repos dominical", a précisé le ministre.Les échos__Mon commentaire :Débattre durant les vacances d'été, est le meilleur moyen de faire passer rapidement une loi qui divise. Les caractères cupide et hypocrite des ministres de la démocratie ("je consulterai aussi les autorités religieuses, catholiques et protestantes, pour bien souligner qu'il ne s'agit pas d'une remise en cause du repos dominical") me donnent mal au coeur pour la France.