Efficacité de la relance internationale

Par Christophefaurie

Fiscal policy again? A rebuttal to Mr Krugman s’interroge sur l’efficacité de la politique économique qui fait aujourd’hui l’unanimité.

  • Partant de l’exemple de la crise japonaise, il explique que tant que les banques américaines ne seront pas débarrassées de leurs actifs à risque, le système financier ne pourra pas jouer son rôle et toute relance se fera en pure perte. Plus malin : en requinquant l’économie, la relance donne de l’oxygène aux banques et les encourage à ne pas se réformer.
  • Le risque, alors, est que les états s’endettent pour rien. (Et s’engagent dans un cercle vicieux : plus ils s’endettent, plus ils s’affaiblissent, et plus ils rendent le mal difficile à combattre ?)
  • Mais pourquoi les économistes anglo-saxons ne jurent-il que par une relance massive, alors qu’il ne semble pas qu’il y ait de justification pratique ou théorique ?

Ce paradoxe révèle peut-être une « hypothèse fondamentale » des économistes américains : pour eux les « actifs toxiques » ne le sont pas, le système financier, fruit de leurs équations, est parfait, à quelques réglages près ?

En tout cas, plus que jamais, méfions-nous des conseils des économistes.

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