J'ai moi aussi voulu me "Matthew Williamson"iser

Publié le 28 avril 2009 par Angie21

Comme je suis un mouton de la mode et pour parfaire ma réputation de porteuse de look "oiseau du paradis" (l'homme m'appelle comme ça lorsque je noue ma tignasse sur le haut de la tête dans un fouillis incroyable et dont des mèches rebelles partent de tous les côtés), j'ai cédé moi aussi à la vague "paon et plumes".
Yep, à force de voir partout du paon flashy, je me suis dit que j'allais voir de plus près cette collection et pourquoi pas, avoir envie de posséder une pièce ou deux.
Donc le jour J, mais pas à l'ouverture du magasin, voulant éviter une horde de modeuses hytériques (on clique) et me faire arracher un oeil, dans l'après midi, et après avoir bravé la pluie et le froid, me voilà dans l'antre du suédois à la recherche du moindre portant de cette collection. Au loin, je vois quelques couleurs, je me dirige vers ce que je crois être the place to be.


A l'approche de ce que je crois être le Graal, la quête finale, je m'aperçois que ce n'est pas le cas.

Pour ne pas fatiguer mes mollets déjà endoloris et tous courbaturés par un shopping tout en légèreté quelques jours auparavant, je m'approche de la caisse et demandant gentiment à quel rayon/étage étage se trouve la collection Matthew Willamson pour H&M, n'ayant vu ni portants, ni affiches dans ce sens.
Un adorable roquet blond m'aboie dessus "notre boutique n'a pas été choisie pour cette opération" et brusquement se retourne pour vaquer à ses occupations, se ronger les ongles et taper avec violence sur sa caisse enregistreuse.
Je remercie Boucle d'or pour l'amabilité dont elle a fait preuve et quitte le magasin.
Frustrée, sur le chemin du bus, j'aperçois des boucles d'oreilles en plumes de couleur couleur noisette sur le présentoir à bijoux d'une boutique, j'entre et sans même un essai, j'achète ces petites merveilles.
Et là, j'entends déjà l'homme m'appeler Pocahontas.