Retour de ma petite play-list française en ce milieu de semaine pour changer un peu. Un milieu de semaine où l'on regrettera la décision d'Eric Gerets de quitter Marseille pour aller glaner des pépettes en plus en Arabie Saoudite. Selon lui, c'est le manque de confiance des actionnaires qui l'a poussé à prendre cette décision. Mouais... Qu'il ne nous parle pas surtout de "challenge sportif". On peut aussi regretter que certains cyclistes n'aient toujours rien compris comme l'Italien Davide Rebellin, récent vainqueur de la Flèche Wallone. Ce tricheur s'est fait choper à l'EPO-Cera sur les échantillons prélevés lors des jeux olympiques où il a pris la médaille d'argent... Six autres cas positifs ont été décelés et devraient bientôt être connus...
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Alors ce mardi soir, il ne fallait pas regarder TF1 et la Ligue des champions avec un décevant Barcelone-Chelsea (en tout cas pas à la hauteur des attentes), ni M6 pour la Nouvelle Star (vraiment pas terrible cette année à l'exception de Dale qui a vraiment la classe), mais bien Sport + avec les championnats du monde de hockey sur glace organisés en Suisse et un super France - Allemagne.
Comme la fibre nostalgique a l'air de bien fonctionner (cf les commentaires de la news précédente), tout cela me rappelle la grande époque des Flammes Bleues de Reims du Président Charles Marcelle. Eh oui m'sieurs dames, Reims eut une grande équipe de hockey, deux fois championne de France en 2000 et 2002. Quelques années avant, j'allais voir le basket à 18 heures (on avait aussi une équipe en Pro A qui a même disputé la Coupe d'Europe), je filais ensuite au foot à Delaune (à 200m du basket) et les choses étant bien faites, on pouvait entrer à la patinoire, juste à côté pour le troisième tiers-temps du hockey. Des belles soirées. Perso, j'aimais bien aller au hockey car c'est là qu'il y avait le plus de jolies filles dans les gradins... Hélas, tout ça s'est fini par un dépôt de bilan... et aujourd'hui, les Flammes Bleues sont devenues les Phénix de Reims, et évoluent en D1 (la D2 en réalité), à la 10e place.
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Dorénavant, le champion du monde sera désigné par addition des points obtenus lors des septs manches baptisées "World championship series" (j'ai traduit ça dans le journal par "série mondiale"), auxquels peuvent venir s'ajouter des résultats de Coupe du monde "ancienne formule" et enfin ceux de la finale de Gold Coast en Australie, en septembre avec des points bonifiés. Vous n'avez rien compris ? c'est normal, à croire que c'est fait pour. Et encore je vous passe les détails puisque seuls les quatre meilleurs résultats sont pris en compte et qu'il faut avoir disputé un minimum de courses pour être intégré au classement. Bon, la conséquence de tout ça, c'est que le champion du monde n'aura peut-être pas gagné une seule course de l'année. Les triathlètes devront désormais viser la régularité. Dommage pour le côté spectaculaire des courses d'un jour au piment si particulier et exaltant. On fera avec, mais je trouve ça bien dommage de perdre ainsi en lisibilité et en quelque sorte de diviser l'intérêt du championnat du monde par sept. Le triathlon n'est pas un sport assez connu pour pouvoir entretenir un suspense sur toute une saison comme la F1 par exemple.
En cette année post JO, l'idée du groupe orienté vers la préparation olympique, baptisé "Ambition 2012" et divisé entre "athlètes confirmés" et "athlètes à capacités" est de trouver les bonnes orientations et les bons protocoles de préparation de façon à être fin prêt les 7 et 8 août 2012, à Londres. Chaque athlète effectuera plusieurs "tests" sur des courses ciblées afin de maîtriser tous les paramètres de sa préparation en hypoxie (classique ou dans des chambres type Prémanon), notamment sur les effets de la redescente. Selon les individus, l'optimisation de la préparation en altitude peut en effet varier de quelques jours. Cette mise en place permettra ainsi à chacun de gérer au mieux sa propre préparation dans une individualisation optimale. Tout cela est je trouve plutôt séduisant sur le papier. Reste à espérer que quelqques bons résultats nous feront patienter jusqu'aux prochains Jeux olympiques, seule échéance susceptible de mettre en avant un sport toujours confidentiel pour le grand public.
Les courses sont à suivre samedi pour les filles et dimanche pour les garçons sur www.triathlon.org à 7h10 heure française.
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Un tremplin pour les femmes ?
Non intégrées au programme de Vancouver, les sauteuses crient à la discrimination et comptent sur la justice canadienne pour s’inviter à la fête.
" Toute forme de discrimination à l’égard d’un pays ou d’une personne fondée sur des considérations de race, de religion, de politique, de sexe ou autres est incompatible avec l’appartenance au mouvement olympique. " Tel est l’un des principes fondamentaux de la charte olympique. Cet article, les sauteuses à skis rêveraient de le voir pleinement appliqué. Intégrées pour la première fois à un Championnat du monde de ski nordique en février dernier à Liberec (République tchèque), les sauteuses ne veulent pas s’arrêter là et ont entamé depuis plusieurs mois une lutte pour être intégrées au programme olympique dès 2010.
Quinze sauteuses, canadiennes, américaines mais aussi allemandes, norvégiennes, autrichiennes ou encore slovènes ont ainsi porté leur combat devant la Cour Suprême de Colombie Britannique. Les plaignantes estiment en effet que le comité d’organisation (VANOC), en refusant l’intégration du saut à skis féminin à son programme, viole la loi canadienne qui interdit la discrimination entre les sexes. Pour sa défense, le VANOC renvoie la responsabilité de cette décision sur le CIO, seul décisionnaire selon lui en matière de programme olympique. L’enjeu du procès est donc de savoir si les Jeux organisés à Vancouver sont sujets à la loi canadienne auquel cas les femmes devraient être intégrées.
Pour justifier l’absence des femmes, le comité olympique avance la non universalité du saut féminin. Un argument contesté (130 athlètes de 16 nations participent aux compétitions internationales) et qui pourrait surtout être adressé à de nombreuses autres disciplines hivernales pourtant intégrées aux Jeux comme le skicross ou le snowboardcross. Excepté le combiné nordique, qui ne dispose pas encore de pratiquantes, toutes les autres disciplines hivernales sont en effet ouvertes aux femmes (luge en 1964, biathlon en 1992, curling et hockey sur glace en 1998, bobsleigh en 2002). Ne manque donc que le saut.
La procédure est en cours et de nombreuses auditions ont été effectuées la semaine dernière par la juge Laurie Ann Fenlon. L’avocat des sauteuses, Ross Clark, estime que si les femmes ne sont pas admises, les trois compétitions masculines devraient alors être annulées. " Si cela doit se produire, le CIO en serait le seul responsable ", estime Clark. Ce scénario extrême, même s’il semble peu réaliste, pourrait être facilement évacué par le CIO. Intégrer le saut à skis féminin ne semble en effet pas une chose complètement notamment en matière de coût, puisque les installations existent déjà pour les hommes. Le CIO, plus enclin à parler de la parité qu’à la mettre en pratique (seulement 16 femmes sur ses 111 membres et seulement 38% des athlètes des JO de Turin étaient des femmes) soignerait en plus son image en faisant preuve d’ouverture.
"Ce combat va bien au-delà du saut à skis mais concerne la place du sport féminin en général, nous confie Deedee Corradini, ancienne maire de Salt Lake City qui décrocha les Jeux en 2002 et aujourd'hui présidente de l'association américaine de saut à skis féminin. C’est un cas historique. Nous attendons désormais la décision du juge avec beaucoup d’optimisme en pensant que la loi est de notre côté. M. Rogge dans une lettre à Lindsay Van (championne du monde en titre) versée au dossier, a écrit qu’il ‘’avait confiance dans les cours de justice canadiennes’’. Je suppose donc qu’il se conformera à leur décision." La juge devrait désormais rendre sa décision dans quelques semaines. Le temps presse. L’ouverture des Jeux est programmée le 12 février 2010, soit dans seulement 289 jours.
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