La grippe (j’ai failli dire le peste) que l’on dit porcine qui a prit racine au Mexique est un filon vraiment inespéré pour les médias écrits, parlés et télévisés. C’est la surenchère médiatique et certains dont l’actualité populaire est le fond de commerce ne s’en privent pas au point d’en faire un thriller permanent dont les aficionados se repaissent comme d’un soap opera. De quoi se faire un audimat d’enfer en racontant tout et n’importe quoi sur un sujet plus que sérieux et inquiétant. Jusqu’à lasser, ce qui arrivera bientôt. Mais ce qui est pris est pris et se poser la question de savoir si c’est bien sérieux ne se pose donc même plus puisqu’il s’agit ni plus ni moins de faire rapido du blé sur fond d’info et d’intox.
Lisez les titres qui défilent à la radio, à la télé et sur la plupart des journaux en ligne et vous serez sidérés par la redondance des infos toujours les mêmes ou presque sauf qu’elles enflent au fil des heures. La grippe machin, c’est un peu Paris-Roubaix en live avec ses espoirs, ses embûches et ses drames.
D’accord, je pousse le bouchon un peu loin, je caricature, mais il faut tout de même bien dire que cette future probable pandémie occulte tout le reste et particulièrement le drame qui se déroule pour l’instant chez nous, à Marseille. Oui, à Marseille, mesdames zé messieurs. Vous ne savez pas ? Alors, accrochez-vous : Eric Gerets quitte l’OM !
Il n’y a vraiment plus de mesure ni de priorité dans l’info.
.
ééé
ééé