Grognements orgasmiquesUne fois installé j'attends patiemment que la séance débute, coincé entre une PetiteSirène08 obèse et un DarkVador45 à la tête d'hippocampe. Le réalisateur du film (Henry Selick, le blond), l'auteur du best-seller (Neil Gaiman, le brun) et le compositeur (Bruno Coulais, celui qui a signé la BO des Choristes) viennent dire quelques mots. J'entends quelques grognements orgasmiques parmi les crépitements des flashs. L'équipe du film a l'air aussi ébahi que moi par le public. Cette rapide introduction terminée, le film commence. La 3-D fait son petit effet: des gorges déglutissent, des mains se tendent. Il est vrai que le rendu est plutôt efficace, on a réellement l'impression d'être "dans" le film. Coraline raconte l'histoire d'une petite fille qui découvre un univers parallèle dans la maison où sa famille vient d'emménager. Cet univers parallèle est une version fantasmée de la réalité et Coraline y trouve tous ce qui lui manque dans sa vraie vie : l'attention de ses parents, des voisins accueillants, du poulet frit. Malheureusement ce monde merveilleux est le fruit de la perversion d'une sorcière qui cherche à attirer les enfants pour manger leur âme innocente. Notre héroïne ne le découvre que trop tard, lorsqu'elle prend conscience qu'elle a piégé ses parents sans le vouloir. Parviendra t-elle à rétablir la situation ? Il n'y a bien que PetiteSirène08 pour en douter.
Mon conseil : à voir en famille. NB : Le public assistant à cette avant-première n’était évidemment pas constitué que de Bisounours et autres Shuriken. Il se trouve simplement qu’ils ont focalisé mon attention en montrant un enthousiasme émerveillé dont je me crois incapable.
Sentenza