Punisher : Frustration Zone

Par Bannister
Bon, alors, oui, tout est dans le titre. Mais étalons-nous trente secondes.
Tout d'abord, un héros de comics qui passe au cinéma se doit d'être au niveau. Après Dolph "Je vais te Briser" Lundgren, au demeurant plutôt bien choisi pour la première mouture d'un Punisher qui n'eut de Punisher que le titre en haut de l'affiche, et après le pire des molusques qui porte le nom de Thomas Jane dans un autre film (Punisher donc, mais aussi tellement d'autres malheureusement), nous voici donc à l'aune d'un nouvel espoir avec Ray Stevenson dans le rôle capital de l'écrêmeur du crime, du mitrailleur justicier, bref du "Vigilante" en chef. Physiquement, rien à dire du bonhomme, il a la tête de l'emploi, c'est du lourd qui dirait, de la mâchoire carrée, du regard en acier trempé. Bon point.
Ensuite, Punisher, c'est pas de la bluette pour trompette, ça défouraille, ça cartonne, en un doux mot : ça charcle. Et là encore une belle surprise : Les gunfights sont terribles, bien filmés, bien rythmés, les bastons font mal, très mal!!
Mais alors, me direz-vous, qu'est-ce qu'y s'passe donc dans la soupe? Je vous répondrais plusieurs choses, avec colère parce que , sabotter un film, c'est toujours râgeant pour celui qui regarde:
Prenez des dialogues débiles, éculés, et complètement plats (ceux du Punisher compris), ajoutez-y les bad guys les plus mauvais de toute l'histoire des mauvais garçons (attitudes de clown, jeu tout pareil, on aurait dû les foutre dans la précédente version, vu le décalage surréaliste avec ce Punisher là), et terminez avec du sentimentalisme à 1 eural, et vous aurez l'un des plus beaux gâchis dans la relance d'une franchise qu'on ait vu depuis longtemps.
Conclusion dans un retour au titre pour boucler cette triste boucle, un seul mot :
FRUSTRATION.
Je ne signe même pas ce papier tellement je suis tout colère.