Critique : Ocean's Twelve (par Chewie)

Par Jango

Synopsis :
Trois ans ont passé depuis le braquage historique du casino Bellagio de Las Vegas. Depuis, Danny Ocean et ses associés se sont dispersés dans la nature avec l'intention de mener une existence honnête.
Remarié à Tess, ce dernier joue "profil bas" jusqu'au jour où l'un de ses anciens complices la balance à Terry Benedict. Le propriétaire du Bellagio n'y va pas par quatre chemins : la bande doit, sous peine de mort, lui restituer le magot.
Et ce n'est qu'un début, car quelqu'un d'autre s'intéresse de très près aux agissements passé et présents de la bande des onze...

Critique :
Ocean's Twelve a essuyé beaucoup de critiques à sa sortie, notamment dues à une déception par rapport à l'excellent premier opus, puisqu'on a taxé ce 2e volet de nombriliste, n'impliquant pas assez le spectateur dans un histoire racontée par une bande de potes super cools, voire un peu trop.

Beaucoup (et ils n'ont pas tout à fait tort) on donc eu le sentiment que Soderbergh et sa clique se sont bien amusés sur le plateau mais ne se sont pas trop foulés avec une histoire souvent tirée par le cheveux (cette fois le jeu du qui-trompe-qui est moins bien huilé voire artificiel), des péripéties un peu trop énormes (la bande obtient tous les gadgets qu'elle veut, même les plus fous), une arnaque finale expédiée en deux coups de cuillère à pot, et des surprises aussi amusantes que totalement injustifiées (la blague sur Julia Roberts et Bruce Willis). Le tout basé sur la même guideline qu'Ocean's Eleven, puisqu'efficace.

Une fois ces constatations faites, et avec le recul d'un revisionnage quelques années après, je ne peux m'empêcher d'avoir de la sympathie pour la trilogie Ocean, et ce film procure tout de même un vrai plaisir de cinéma. Le rythme fonctionne toujours, les acteurs sont parmi les plus sympathiques d'Hollywood et l'ambiance cool est renforcée par le score de David Holmes. Ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu sont ici Matt Damon, sur qui est basé presque tout le potentiel comique du film, Catherine Zeta Jones qui apporte un charme indéniable à l'ensemble, et Vincent Cassel en voleur arrogant et distingué.

En gros, pour peu qu'on apprécie toute l'équipe du film, voici 2 heures qui se laissent regarder avec plaisir, en oubliant les défauts d'un scénario paresseux.

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